mardi 29 juin 2010

François GUITE est de retour parmi les pensants !

François GUITE annonce son retour dans le monde du blog construit : chic !


Il tire les conclusions de son utilisation de Twitter et d'une expérience professionnelle qui rejoint ma propre réflexion : colliger de l'information sans fin ne nourrit pas son homme !


Je ne prétends pas me comparer à François dont la solidité des réflexions dépasse mon champ d'action, j'éprouve néanmoins une certaine fierté à avoir annoncé très tôt que Twitter n'était qu'un pis aller.


A l'heure où Florence MEICHEL se bat pour l'avenir d'Apprendre2.0 sous sa forme actuelle, je ne peux m'empêcher de constater une certaine convergence entre ces deux démarches qui visent l'une et l'autre, à la sauvegarde et à la production d'une information réfléchie, porteuse d'un contenu durable en opposition avec l'éphémère Twitter !

dimanche 13 juin 2010

A propos d'évaluation (8) !

Je publie ci-dessous, ma réponse à la demande d'assistance formulée par Missmath dans son billet Réussite ou échec ? Appel à tous.




Je ne connais pas l'organisation des filières d'enseignement au Québec, donc ma réponse ne tiendra pas compte de ce contexte particulier.

En France, ce type d'évaluation existe en formation d'adultes.
Je suis amené à le pratiquer.

Comme chez toi, il y a des profs/formateurs qui s'arrangent, systématiquement, pour ne pas avoir à proposer de rattrapage...

Je revendique une position moins systématique, plus raisonnée et adaptative :

A la base, j'enseigne la bureautique.

Dans le cadre d'une formation d'adultes aux métiers de l'élevage canin et de l'éducation canine je tente d'amener les adultes à un niveau de maîtrise de cet outil suffisant pour qu'ils soient capables de réaliser leurs propres documents d'accompagnement de leur politique commerciale (carte de visite, plaquette publicitaire, diaporama, voire site internet).

Mon enseignement n'est donc pas au coeur de leur métier, même si il peut leur permettre d'économiser sur les frais de création de leur entreprise.

Dans cette optique, je considère que la qualité bureautique des documents produits n'est pas très importante : ils pourront toujours sous-traiter le moment venu.

En revanche, il est important qu'ils soient capables de formuler un cahier des charges à destination du sous-traitant...

Par conséquent, dans mon processus d'évaluation, je privilégie la méthodologie, que chacun est capable d'assimiler, à la pratique bureautique (certains n'avaient jamais touché une souris avant mon cours...).

Les maths font parties des matières-outils dont tout un chacun peut avoir besoin dans sa vie.

D'accord !...

Mais savoir intégrer une formule de surface pour en déduire la formule du même volume n'est-il pas démesuré ?
Ton étudiante ne peut-elle se contenter d'apprendre par coeur la formule du volume ?

Autrement dit,
* dans le cadre du cursus d'une part,
* du projet professionnel de ton étudiante d'autre part,
* au vue de ta propre expérience quant à l'utilité de cette partie du programme,
* en tenant compte de la possibilité/nécessité croissante pour chacun de se former tout au long de sa vie et donc de la possibilité de revenir sur un contenu lorsqu'il en aura réellement besoin et sera motivé pour l'assimiler,

...tes pensées impures t'inclinent-elles à la clémence ou à l'exigence ?




P.S. : j'ai volontairement éliminer des critères, l'assiduité et la motivation de l'étudiante tout au long de sa formation...

Je respecte en cela, son éventuel choix d'en faire le minimum dans ta matière au profit d'autres matières...

Ce n'est pas parce qu'un ministère décide que tel ou tel contenu doit être présent dans un cursus que pour autant, l'apprenant doit y souscrire. (Ce qui ne dispense pas l'enseignant, en revanche, de respecter le programme pour donner toutes ses chances à l'apprenant !)