samedi 27 août 2011

La loi d’Homans, le Web 2.0 et la pédagogie...

Dans un précédent billet : Le Web 2.0 ? Quelle déception ! je me questionne sur l'intérêt ou non de continuer à rédiger, puis de publier mes propres réflexions.


Alors que les commentaires d'encouragements, leur bienveillance, me réconfortent (Merci à leurs auteur(e)s !), c'est un échange avec Mario ASSELIN qui m'a fait découvrir la loi d'Homans : 
Pour que chacun y trouve son compte, ce qu’il retire des interactions avec les autres doit être au moins égal (sinon plus grand) à ce qu’il doit fournir comme effort.


Cet énoncé me parle :
  • il traduit bien mon état d'esprit : à quoi bon investir pour enrichir ce blog si je ne parviens pas à susciter suffisamment d'intérêt pour que d'autres l'enrichissent à leur tour de leurs commentaires ?
    J'ai déjà eu l'occasion d'exprimer toute l'importance que j'accorde à l'explicitation des connaissances.
    Le travail d'écriture de ce blog relève de la même logique, or, je me plains du manque d'inter-activité, de réactivité de mes lecteurs.


    La correction individualisée en temps réel que je mène avec chaque apprenant est souvent l'occasion de constater la faiblesse des traces d'apprentissage rédigées.
    A la lumière de la loi d'Homans, force est de constater que les efforts fournis le sont à la hauteur de l'intérêt perçu : il me reste encore beaucoup de travail à réaliser pour sensibiliser mes élèves à L'apprendre à Apprendre...
  • il me renvoie au billet de Patrick GIROUX, qui constate que Google+ et les médias sociaux en général sont chronophages.
    Il donne du relief ;o) à la réponse de François GUITE :En résumé, je dirais qu'il ne faut pas voir comment les médias sociaux s'ajoutent à notre travail, mais comment les médias sociaux peuvent s’y intégrer.
    Il ne faut pas aborder la question sous l'angle de l'ajout, mais du transfert. Autrement dit, savoir exploiter les médias sociaux pour y transférer une part de notre activité quotidienne sans que le temps consacré aux autres activités s'en trouve grevé.
  • il me renvoie à mes interrogations quant à la motivation de mes élèves et notamment à ce billet où MissMath cite une collègue s'adressant à un élève : "Écoute, c'est pas toi ni moi qui allons changer les exigences du Ministère et si tu veux avoir ton diplôme, il faut que tu passes mon cours, alors organise-toi pour passer." 
  • Il me conforte dans mes choix pédagogiques et celui notamment, de faciliter au maximum l'accès à la connaissance, aux procédures, au savoir-faire nécessaires à la réalisation d'une activité, d'un exercice (1234 et l'outil sur lequel je m'appuie) : ainsi que je l'ai souligné, mes apprenants vivent l'instant présent, sans réelle curiosité, encore moins pour l'avenir, il me faut donc y palier.

    Aussi, j'estime que mâcher le travail en limitant les efforts nécessaires est un des moyens d'inciter chacun à avancer : je fais le pari qu'un apprenant en confiance, dans un contexte réel, saura ré-utiliser la démarche acquise dans la facilité.

    C'est ce que je soulignais en Juin 2009 dans ce billet, L'apprenant cherche un mot, une image, un lien qui lui montre qu'il est sur la bonne voie.

    Je ne nie pas l'importance du travail personnel/individuel, mais ce dernier doit-il se faire dans la douleur, la sueur et la solitude du travail silencieux en étude pour être efficace (1, 2) ?




J'espère avoir progressé depuis le premier bilan rédigé sur ce blog en Décembre 2008. même si je reste confiant (Cf. Auto-satisfaction 1 et 2), j'ai conscience qu'il me reste encore beaucoup à parcourir, mais, je ne crois pas pouvoir y parvenir seul...


M'y aiderez-vous ?