lundi 28 juillet 2008

La coopétition ou pourquoi collaborer avec ses concurrents | Mario tout de go

Lu sur le blog de Mario ASSELIN :
La coopétition ou pourquoi collaborer avec ses concurrents | Mario tout de go

Une approche intéressante, qui recoupe en partie cette carte heuristique sur l'apprentissage coopératif.

Un sujet qui mérite sans doute d'être approfondi...

dimanche 27 juillet 2008

De la valeur ajoutée de l'enseignant

Après avoir testé le logiciel de MindMapping VUE qui mettait l'accent sur les Pathways, je me suis souvenue d'une lecture antérieure sur les Study Matrix qui mettent aussi, notamment, l'accent sur les Pathways.

Google traduit PathWay par Voie : je trouve cette traduction très intéressante.

En effet, souvenez-vous de ma définition de la valeur ajoutée d'un enseignant (capacité à expliciter ses méthodes, capacité à transmettre son savoir-faire).

Replacez cette définition dans une réflexion orientée "Carte Heuristique" et dites-moi si finalement, la valeur ajoutée de l'enseignant ne serait pas tout simplement de montrer la voie, c'est-à-dire de favoriser la découverte des PathWays d'une mindmap sur un sujet donné, à un moment donné dans un contexte pédagogique (scénario pédagogique/séquence de cours) donné.

Les caractéristiques de la carte seraient les suivantes :

  • seuls les noeuds sont présents sur la carte ;
  • chaque noeud est autonome de par lui-même, c'est-à-dire que sa compréhension ne nécessite pas de recourir à un autre noeud : je me réfère içi au concept de TRUCs.(Pour appliquer cette notion en MindMapping, je vous invite à tester Compendium)

L'expertise de l'enseignant pourrait lui permettre de sélectionner les noeuds/TRUCs pertinents pour son propos.
Ensuite, le déroulé pédagogique de la séquence de cours devrait être conçu pour permettre aux apprenants de :
  • découvrir les connaissances/TRUCs associées au cours du moment ;
  • relier ces grains de connaissances les uns aux autres en tenant compte de leur propre expertise et de l'accompagnement prodigué par l'enseignant.

Ce dernier pourrait montrer la voie, c'est-à-dire guider les apprenants dans le dédale des connaissances en leur donnant les indices nécessaires pour que chacun puisse créer sa propre carte heuristique et l'enrichir de ses propres connaissances.

Cette brève réflexion me conduit à préciser ma définition de la valeur ajoutée d'un enseignant :
  • capacité à expliciter ses méthodes ;
  • capacité à transmettre son savoir-faire ;
  • capacité à identifier et présenter les connaissances pertinentes liées à un concept selon le concept des TRUCs ;
  • capacité à créer les conditions nécessaires et suffisantes pour que chaque apprenant puisse tracer sa propre voie au sens de mettre du lien parmi les TRUCs...

Qu'en pensez-vous ?
Selon quelles modalités celà pourrait-il se réaliser ?

mercredi 23 juillet 2008

Faire savoir son savoir-faire

A la lecture de cet article je me suis demandé, si la problématique de l'enseignant n'était pas proche.

En effet, je considère que la valeur ajoutée d'un enseignant relève davantage de la méthodologie qu'il applique pour résoudre un problème soumis à ses élèves et de sa capacité à l'expliciter : c'est-à-dire, à transmettre le savoir-faire qu'il met en œuvre, l'expertise qu'il met en jeu pour parvenir, à moindre effort, à la solution.

Au delà des connaissances sur lesquelles il s'appuie, comment expliciter ses savoir-faire afin de les rendre accessibles aux apprenants ?
Selon quelles modalités les publier ?

Qu'en pensez vous ?

dimanche 13 juillet 2008

Education Fractale : un concept de Joël de ROSNAY

Au hasard de mes lectures, j'ai découvert le concept d'Education Fractale, présenté par Joël de ROSNAY.



Cet extrait de l'article, publié en décembre 1996 sur le site des Ceméa, vous permettra de vous faire une idée de cette démarche qui me séduit :



"Ce concept est au premier plan de la communication en général.



Aujourd’hui, notre communication est essentiellement linéaire.

Par exemple, à la télévision, dans les débats, dans les articles, dans les livres, la communication est linéaire.

Vous entendez un homme politique, un grand industriel, un journaliste ou un scientifique parler, il va commencer par 1, 2, 3, a, b, c, et développer le fil de son discours dans le temps.



Je pense qu’aujourd’hui, nous devons adopter une forme complémentaire de communication, que j’appelle la communication fractale.

Elle consiste à dire l’essentiel en quelques mots, à revenir à cet essentiel en quelques phrases, puis encore une fois en quelques chapitres, en quelques paragraphes.



Comme les poupées russes emboîtées les unes dans les autres, la communication ne doit plus se dérouler comme un fil linéaire dans le temps, mais au contraire, en spirale, de manière concentrique, quitte à revenir plusieurs fois sur les mêmes sujets.



J’adapte ce système de communication fractale que j’utilise, comme d’autres d’ailleurs, à l’éducation en général.

Non seulement le programme doit s’inscrire dans le temps par une série de chapitres prédigérés, découpés, qui constituent les éléments que l’on veut faire acquérir aux élèves, mais ces éléments doivent aussi, d’une manière fractale, concerner l’ensemble du programme.

Pourquoi, dans la première journée de classe, ne pas parler de l’ensemble du programme de l’année ; et ensuite, une fois que l’élève a compris quel était le terrain à baliser, quelle tâche on attendait de lui, revenir par modules sur des secteurs interdépendants de manière à créer la curiosité, la motivation et l’envie d’en savoir plus.



Il n’y a rien de pire que de dire : “ apprenez ça, même si vous ne comprenez pas à quoi ça sert, parce que vous en aurez besoin plus tard ”.



D’où l’éducation fractale. Je rappelle que ce terme de fractal, que j’emprunte au mathématicien Benoît Mandelbrot, consiste à décrire des structures et des fonctions qui se retrouvent aussi emboîtées les unes dans les autres, du minuscule au majuscule, du micro au macro.



On retrouve une même homogénéité de structures, là est le grand avenir de l’éducation, elle doit devenir fractale pour intéresser, passionner, motiver, plutôt que de se dérouler de manière linéaire, avec la surprise bonne ou mauvaise d’avoir, à la fin, la lumière qui éclairera ce long chemin parfois tortueux.
"



Cet extrait (1998) d'un autre article tiré des cahiers pédagogiques précisent les conséquences de ce concept sur notre façon d'enseigner.

"On ne doit plus enseigner des techniques mais des méthodes pour apprendre à apprendre.

 


Avec l'abondance de l'information qui sera bientôt disponible grâce aux réseaux, il faudra enseigner la diététique de l'information qui nous permette de choisir les ingrédients qui donnent sens à notre vie. C'est la raison pour laquelle, je préconise l'éducation en temps fractal.



L'éducation est encore taylorienne aujourd'hui. On se contente de prendre un programme et de le diviser en heures par semaines et de l'étaler sur l'année. Ce qui rend impossible l'ajout de nouvelles matières parce qu'il y aurait trop de cours.



Pour changer, il faudra adopter la méthode systémique, c'est-à-dire fondre plusieurs matières dans un même espace et ainsi décloisonner les connaissances.



La télé-éducation par CD et réseaux va déstabiliser l'école traditionnelle. Le conflit entre temps court (actualité, clips, zapping, jeux interactifs) et temps longs (éducation, formation, évolution, réflexion) va s'exacerber.



Une reconfiguration de la classe s'imposera, comme elle s'impose pour l'entreprise. Faute d'une

telle approche, l'école risque de se transformer en une grande garderie d'enfants, la vraie

éducation s'effectuant ailleurs.
"



Je vous invite à lire cette publication tirée du site du lycée St Ambroise de Chambéry, qui met en perspective le concept de Joël de ROSNAY et propose une réflexion sur comment le mettre en oeuvre : "Cet article nous propose la vision de l'enseignant, catalyseur du projet pédagogique, du système de communication pédagogique qui donne sens à la vie de tous les acteurs conscients de leur nécessaire interdépendance."



Retrouvez la carte heuristique de ma lecture içi :

jeudi 10 juillet 2008

» Comment internet change nos organisations …par serge Soudoplatoff

Merci à Mario ASSELIN de partager avec nous cette vidéo qui vaut bien un cours :

» Comment internet change nos organisations …par serge Soudoplatoff

dimanche 6 juillet 2008

Lire et écrire en maternelle : 2007-2008

J'attire votre attention sur une chronique paru dans l'excellent Café Pédagogique : Lire et écrire en maternelle : 2007-2008

Extrait du travail de Bernard DEVANNE :
"D'une manière générale – et, me semble-t-il, cette chronique sur 2 ans le fait bien apparaître – l'effort de l'enseignante a porté sur trois vecteurs fondamentaux : il a été d'abord de toujours proposer des contextes culturels riches, appuyés sur des objets de savoir très différents, et d'y faire vivre la lecture et l'écriture non comme des « instruments » mais comme des pratiques culturelles ; il a été aussi de toujours penser l'apprentissage de l'écrit à partir des actes du sujet écrivant ; il a été enfin de ressourcer constamment les propositions d'écriture dans de nouveaux albums, et de veiller aux « continuités problématiques » (qui n'ont rien à voir avec les « continuités thématiques » ordinaires de l'école maternelle). Grâce à ce travail et aux observations qu'il m'a permis de conduire, j'ai renforcé une conviction déjà ancienne : pour les enfants les plus fragiles, la réussite des apprentissages de la langue écrite se gagne en amont de tout enseignement standardisé, donc à l'école maternelle."

samedi 5 juillet 2008

Manuel de survie à l'usage des enseignants, même débutants

J'ai lu ce livre (Manuel de survie à l'usage des enseignants, même débutants) il y a quelques années.

Le site internet qui s'y rapporte est une merveille d'ingéniosité, notamment par son principe de présentation que je vous laisse découvrir.

Si vous êtes en vacances, prenez le temps de parcourir le site et le livre, vous devriez y trouver des réponses aux questions qui vous taraudent en cette fin d'année scolaire...

Bonne lecture !