lundi 29 décembre 2008

Coup de coeur !

D'ordinaire, je suis plutôt hermétique aux jeux en ligne, mais là, je fais une exception !


Allez tester Auditorium !


Je ne sais pas si ce jeu peut avoir des vertues pédagogiques, mais, pour se vider la tête, c'est parfait !

En guise de bilan...

Bonjour à Toutes et Tous !

Je vous livre mon état d'esprit en cet fin d'année :

  • Je suis un prof qui n'a pas oublié qu'il était un élève.
  • Je n'ai pas oublié que les heures de cours peuvent paraître longues et fastidieuses.
  • Je n'ai pas oublié les heures d'études passées à mettre de l'ordre dans un cours peu motivant.

De l'autre côté du miroir j'ai découvert que les heures de préparation d'un cours sans intérêt, mal conçu, induisent des heures de cours longues et fastidieuses dont je sors épuisé...

Pour toutes ces raisons, j'ai choisi de réfléchir à mes pratiques.

En dépit du système mais aussi grâce à lui, j'essaie de rendre mes cours utiles : je crois sincèrement que si mes cours sont utiles à mes apprenants, alors, ces derniers ne compteront pas les minutes...

Je tatonne, j'expérimente, j'innove à mon échelle... J'ai une petite idée de ce qui "marche" et de ce qui "ne marche pas".


Au jour d'aujourd'hui (29 Décembre 2008), je crois savoir :

  • que la technique est un atout précieux si elle reste à sa place : elle ne peut en aucun cas se substituer à moi, au mieux, elle me seconde efficacement en m'accordant le don d'ubiquité.
  • que produire à l'avance des cours magistraux n'apporte rien à mes apprenants : le cas échéant, ils apprennent par coeur, mais qu'en reste-t-il ?
  • que partir des besoins de mes apprenants est plus efficace : dans ce cas, comment bâtir des cours, à la volée, structurés et pertinents ?
    Comment répondre à leurs attentes sans pour autant négliger la qualité du contenu ?
    J'accorde beaucoup d'importance au concept de grains de connaissances.
  • qu'un contenu de cours, aussi parfait soit-il, n'est rien sans une présentation adéquate.
  • qu'en définitive, ma capacité humaine et relationnelle du moment détermine la qualité de l'apprentissage de mes apprenants : si je sais créer les bonnes conditions, alors je parviendrais à faire passer mon message.

Il me reste donc encore beaucoup à apprendre...


Puisse cette nouvelle année faire de vous une abeille pollinisant, avec bonheur, chacun de vos apprenants.



Bonne et Heureuse Année 2009 !


P.S. : Par amitié pour un amoureux des abeilles, je relaie son cri d'alarme et vous invite à consulter ce diaporama qui vise à sensibiliser chacun au génocide en cours à l'encontre de ces hyménoptères.

jeudi 25 décembre 2008

Joyeux Noël !

Joyeux Noël à toutes et tous !


Que cette fête soit avant tout l'occasion d'exprimer solidarité et fraternité...




photo © Michael Jastremski for openphoto.net CC:Attribution-ShareAlike

dimanche 21 décembre 2008

Comment réfléchir à la création de son Site Internet ?

Je vous propose de découvrir les étapes de réflexions nécessaires à la création de votre Site Internet.


Cette activité s'appuie sur les principes de l'Enquiry Based Learning, qui suppose un investissement, un engagement importants de votre part.

Cette activité vous propose de découvrir par vous même l'ensemble des éléments à prendre en compte pour bâtir un site internet pertinent.

Considérez son contenu, qui vous renvoie sur d'autres sites, comme un point de départ, un fil conducteur pour faciliter votre réflexion.


Découvrez ci-dessous la carte heuristique :


jeudi 18 décembre 2008

Le temps de l'écoute

Je reproduis ci-dessous, l'introduction de la lettre d'information de Thot Cursus qui exprime avec clarté et conviction des éléments qu'on a parfois trop tendance à oublier :

Bilan 2008 – Le temps de l’écoute
Depuis que les technologies ont fait leur entrée en éducation, on affirme que leur utilisation réelle remet en question les fondements mêmes de l’éducation. Voilà qu’aujourd’hui on commence à en voir les conséquences profondes et pas si subtiles. Certains diront qu’il était temps.
Les technologies redonnent beaucoup plus d’autonomie et de responsabilités aux acteurs et aux apprenants, ce qui est indéniablement vrai.  Mais ça ne rend pas ces derniers compétents pour autant.
S’ils font beaucoup plus, agissent beaucoup plus, expérimentent beaucoup plus, les acteurs et participants du monde éducatif ont quand même besoin de stimulation, d’accompagnement et de coordination, en plus de ressources diverses à développer ou à partager.
Dans les premiers temps les changements étaient commandés par autorité, plus ou moins avisée; mais maintenant les merveilles de la communication à double sens permettent aux personnes connectées de faire savoir sans délai ce qu’elles souhaitent, où elles en sont, ce dont elles ont besoin et même comment elles peuvent aider les autres. Certes, elles sont capables de s’organiser par elles-mêmes, mais elles auront tôt ou tard besoin du groupe.
De précieuses informations d’orientation sont accessibles dans la mesure où nous sommes à l’écoute.
Qu’un système permette de récolter et d’écouter est déjà un progrès. Celui-ci se matérialisera avec l’état d’esprit approprié des administrateurs et des personnes en autorité : celui d’écouter les membres de leur réseau. À partir de là, les avantages réels des technologies en éducation peuvent commencer à se déployer.
Selon une étude récente du Sloan Consortium (.pdf), plus de 20 % des étudiants de l’éducation supérieure aux États-Unis ont suivi au moins un cours à distance en 2007.  Cette tendance est en progression de plus de 10 % par année et ce depuis plusieurs années et pas seulement aux Etats-Unis. Entendez-vous ? 


La problématique exposée ci-dessus complète/prolonge les interrogations que j'aborde dans mon billet à propos de la gestion du temps pédagogique .

mercredi 17 décembre 2008

Vers l’établissement d’enseignement numérique ?

Je signale cette publication du Ministère de l'Agriculture Français :


Enjeux et nouveaux usages des technologies de l’information et de la communication

dont voici le sommaire :
  • Bref rappel du cahier des charges et présentation du dispositif d’étude
  • La pré-enquête : une étape clarifiante
  • L’enquête : des confirmations et des dimensions originales
  • Quand deux enquêtes complètent et confirment les approches qualitatives
  • Quels scénarios pour les TIC ?
  • TIC et TICE en établissement : les conditions de la réussite
  • Des recommandations pour un plein engagement des acteurs
le résumé :

L’enseignement technique agricole public s’est engagé, dès la fin des années soixante dix, dans des pédagogies intégrant les technologies de l’information et de la communication. L’insertion récente dans les communautés éducatives de professeurs et de techniciens dédiés pour tout ou partie de leur temps au développement de ces technologies a marqué la volonté des pouvoirs publics d’en généraliser les usages. La multiplication des réseaux locaux et mondiaux, le recours quasi systématique à des bases de données automatisées, le bouleversement des techniques documentaires… métamorphosent les pratiques professionnelles de tous les personnels oeuvrant dans les établissements publics locaux d’enseignement et formation professionnelle agricoles (EPLEFPA).

C’est sur la base de ces constats et des enjeux sous-jacents que la Direction Générale de l’Enseignement et de la Recherche, ayant fait sienne une expression des représentants des personnels, a sollicité l’observatoire des missions et des métiers (OMM). En accord avec le secrétariat général lui-même demandeur d’une architecture d’ensemble des systèmes d’information cohérente et coordonnée, l’OMM a réalisé 2006 et 2008 une étude sur les métiers des technologies de l’information (TIC) en EPLEFPA et plus largement sur les usages des TIC au sein des EPLEFPA.

Un état des lieux quant aux usages

C’est en sollicitant plus de soixante-dix agents en poste dans six EPLEFPA qui représentent l’éventail des emplois qu’un état des usages des TIC a pu être dressé. Il apparaît en synthèse :

pour l’immense majorité des agents interviewés, les usages sont présentés par des verbes d’action et non en se référant à tel ou tel outil,

les établissements généralisent et diversifient l’usage des TIC. Ceux-ci offrent de nouvelles perspectives aux équipes pédagogiques mais elles sont très attentives au risque de fracture numérique pouvant handicaper des apprenants,

les usages des TIC à des fins éducatives sont en expansion mais on observe des dynamiques propres à chaque établissement. Par contre, dans les fonctions budgétaires et administratives, les développements s’avèrent largement harmonisés,

les contraintes dans le développement des TIC sont liées aux équipements disponibles, à la présence de personnels dédiés à leur développement et leur maintenance, aux politiques conduites par les Conseils régionaux et enfin à la vision des équipes de direction quant à la place des TIC dans les projets d’établissement.

Des enjeux sociétaux, éducatifs et d’établissement

La phase « Prospective » a été conduite en rencontrant une vingtaine d’experts.

L’analyse de leurs propos permet de faire ressortir trois catégories d’enjeux :

Enjeux sociétaux

L’usage maîtrisé des TIC dans la société de la connaissance, et pas seulement dans la société de l’information, est expressément identifié comme un moyen d’accéder et de participer tout à la fois à la société locale (« le territoire ») et à la société globale (« le village-monde »).

La maîtrise des outils de traitement de l’information constitue un point de passage obligé dans les processus de délibération et de prise de décision. L’information se doit donc d’être appréhendée de manière critique et structurée.

Enjeux éducatifs

L’accession à l’autonomie des apprenants dans l’usage des TIC doit être conduite avec un souci permanent, celui de combattre tout risque de fracture numérique, situation dont la » remédiation » est toujours coûteuse.

Les familles et les apprenants valorisent les apprentissages des TIC qui débouchent sur une professionnalisation : l’accès à un premier emploi de qualité est souvent conditionné par de tels savoir-faire.

Le système éducatif est conduit à choisir et expliciter ses finalités. Quel modèle d’Ecole ? L’Ecole comme lieu de vie où l’on apprend « tout » ou l’Ecole, lieu ponctuel, voire en marge, d’apprentissage ?

Enjeux d’établissement

La consolidation et le développement de l’engagement des acteurs de l’innovation pédagogique pose explicitement la question de leur soutien et de leur reconnaissance. A défaut, il est à redouter leur retrait.

La maintenance des équipements conditionne la crédibilité des dispositifs pédagogiques et administratifs innovants. Les exigences des utilisateurs s’avèrent toujours plus fortes : ils attendent implicitement des outils à « zéro panne ».

Quatre axes pour consolider les usagers des TIC

Politique nationale et rôles des Conseils régionaux : des coordinations nécessaires

Les familles des apprenants, les apprenants eux-mêmes et les communautés éducatives sont attachés à l'existence et à la mise en oeuvre d'une politique nationale. Les Conseils régionaux ne peuvent pas être uniquement considérés sous l'angle des contributions matérielles apportées ... même si celles-ci s'avèrent souvent très significatives. En effet, la majorité des apprenants, appréhendent leur insertion sociale et professionnelle au niveau régional.

Une visée : l’EPLEFPA comme système social « apprenant » Par système social apprenant, il convient d’entendre une entité sociale et culturelle complexe et ouverte, à décideurs multiples, dotée d’une éthique, d’une identité, d’une culture, portée par une vision et un système de valeurs.

Pour un usage « raisonné » des TIC au service de la triple insertion sociale, culturelle et professionnelle.

L’établissement est invité à prendre acte que les TIC imprègnent de plus en plus tous les domaines de la vie. Dès lors, il est invité à promouvoir des modalités concrètes d’apprentissage afin que les apprenants soient préparés à maîtriser les TIC et à en tirer bénéfice dans leur vie scolaire, professionnelle et sociale.

Tout membre de la communauté de travail est potentiellement porteur d’une vision éducative des TIC.

Ceci conduit à proposer une relance des plans locaux de formation pour développer des actions sur site afin que chaque communauté éducative dispose d’habiletés de haut niveau. En effet, chaque membre de celle-ci doit se considérer comme un vecteur de la diffusion de la culture numérique auprès des apprenants.

et la conclusion
La prospective est un art difficile où les plus audacieux se sont souvent trompés !

Au rythme des avancées technologiques, les révisions s’avèrent à hauts risques.
Une certitude semble néanmoins semer le trouble dans toutes les considérations sur le développement des TIC et des TICE dans le contexte de l’établissement : les jeunes, les élèves des établissements apprennent vite, et souvent bien, le maniement des nouveaux outils technologiques. « Ils ont une génération d’avance sur nous adultes », nous disait un CPE rencontré dans un établissement.

Habile façon de dire que les adultes pourraient avoir une génération de retard !
L’établissement ne peut durablement laisser s’installer un écart, voire un fossé entre les compétences multimédias toujours renouvelées des jeunes qui adoptent facilement les équipements et les comportements qu’ils induisent et une communauté adulte qui s’en tiendrait aux traditions et aux fondamentaux de la pédagogie.

La technologie d’aujourd’hui offre maints exemples où les équipements offrent un sens nouveau à la médiation du savoir et des connaissances : tableau interactif, palette graphique, logiciels de présentation, de calcul, sans oublier les logiciels professionnels auxquels s’initient les apprenants sur le site de l’établissement ou à l’occasion de séjours en entreprise.

C’est donc vers un paradigme d’alliance que les adultes et les apprenants doivent se diriger : sans coopération entre les générations, les TIC et les TICE parviendront difficilement à faire entrer l’établissement dans la société de la complexité.

Les TIC et les TICE ont ainsi la capacité de désacadémiser les savoirs et les connaissances. Elles sont donc rassembleuses et porteuses de progrès à condition d’être portées par des projets et une vision de progrès de l’éducation.

lundi 8 décembre 2008

Comment apprend-t-on ?

En écho à mon précédent billet sur les jeunes et leurs pratiques des nouveaux médias, il me semble intéressant de mettre en perspective les différents modèles pédagogiques et les stratégies d'apprentissage associées synthétisés par Josianne BASQUE et présentés sur le Blog de TAD.


En complément, je vous invite à consulter cette autre carte heuristique, à propos des théories liées à l'enseignement, qui évolue régulièrement au fil de mes trouvailles...

Découvrez ci-dessous la carte heuristique :

Les jeunes et leur pratique d'Internet...

Vous trouverez ci-dessous ce que j'ai retenu des deux articles (1,2) que j'ai lu à propos de l'étude menée par la Fondation MacArthur à propos de la pratique des nouveaux médias par les jeunes.

J'ai gardé le titre optimiste et positif du premier article pour nommer ma carte heuristique...

Découvrez ci-dessous la carte heuristique :

samedi 6 décembre 2008

Gestion du temps pédagogique (1)

Depuis quelques temps, je réfléchis à la façon dont je gère mon temps, et plus particulièrement mon temps pédagogique.


Je pensais être mûr pour écrire un billet cohérent sur le sujet...
...Or, depuis ce matin, je rédige, re-rédige sans parvenir à un tout cohérent !

Mes réflexions me conduisent à aborder de très nombreux concepts (Autonomie , organisation , implications pédagogiques, ...) qui méritent d'être approfondis.

Aussi, dans un premier temps, je vais me contenter de lister, en vrac, mes constats :
  • Je rédige un ruban pédagogique en début d'année que je n'exploite pas ensuite ;
  • J'hésite entre multiplier les exercices pour favoriser la pratique et exploiter à fond quelques activités  ;
  • Il m'arrive de me demander si je vais avoir de quoi occuper mes apprenants : le volume d'heures qui m'est alloué serait-il, finalement, trop important ? A moins qu'il ne soit mal réparti...
  • Deux heures successives de cours, c'est parfois long ! Mais d'un autre côté, mes apprenants n'aiment pas laisser inachevé une production....
  • A quel moment positionner une évaluation ? (Cf. le billet de Francois GUITE)
Bien d'autres questions m'assaillent sur cette thématique de la gestion du temps pédagogique...
Je vais mettre un peu d'ordre dans mes pensées, et j'y reviendrai !


dimanche 23 novembre 2008

La meilleure façon d'étudier

Je renvoie à ce billet de François GUITE.

Il cite une étude qui révèle qu’un plus long intervalle entre les périodes d’étude accroît la mémorisation à long terme.

dimanche 16 novembre 2008

Rapprocher le savoir de l'apprenant ?

Je ne peux m'empécher de faire un parallèle entre ce billet, Handheld Learning : un pas de plus vers le m-learning , publié par François GUITE et mon désir de créer une F.A.Q. .


Je retiens de ce billet la volonté de libérer l'apprenant des contraintes géographiques en lui offrant les outils nécessaires et suffisants pour qu'il accède à la connaissance qu'il soit.

Quant à moi, j'envisage de créer une F.A.Q. collaborative pour réduire la distance réflexive et méthodologique qui sépare l'apprenant des savoir-faire utiles à l'exercice de son autonomie.

Il me semble que les deux approches sont complémentaires...

A suivre !

Comment introduire le MindMapping ?

Depuis que j'ai décidé d'introduire le MindMapping dans mes cours , je cherche une solution pertinente pour inciter mes élèves à considérer cet outil avec bienveillance.


Si le concept du MindMapping est simple, sa mise en oeuvre peut s'avérer ardue.

En effet, l'élaboration d'une carte suppose que son concepteur soit capable :
  • d'aller à l'essentiel ;
  • d'en traduire la structure sous forme visuelle.
Je vais faire un détour pédagogique par WikiMindMap pour familiariser mes apprenants avec le concept.

Tous mes apprenants utilisent, à un moment ou un autre, Wikipédia.
  • Ils connaissent cet outil ;
  • Ils sont habitués à son graphisme ;
  • Ils utilisent assez peu le module de recherche interne de Wikipédia : lorsqu'ils débouchent sur une page de Wikipédia, c'est généralement parce que le lien était présent dans les résultats fournis par Google ;
  • La plupart se contente du premier article proposé ;
  • Rares sont ceux qui explorent les liens collatéraux proposés dans le texte.
WikiMindMap recherche dans Wikipédia et affiche les résultats sous la forme d'une MindMap au format Freemind.

Quel intérêt dans ma démarche d'introduction du MindMapping ?
  1. Une présentation par l'exemple du concept de Mind Mapping ;
  2. Attirer l'attention sur la nécessité de croiser les informations lors d'une recherche : la présentation sous forme de carte heuristique permet de visualiser les liens qui peuvent exister entre différentes informations ;
  3. Inviter à spécifier une recherche : la présentation sous forme d'une arborescence hiérarchisée matérialise la structure des concepts (du plus général au plus précis) ;
  4. Familiariser mes apprenants avec les manipulations d'une carte heuristique : utiliser la carte, ses composants et ses fonctionnalités devrait permettre de passer à la conception avec plus d'aisance.
Parallèlement à cette utilisation passive, j'envisage, dans le cadre d'un BrainStorming, de bâtir une carte heuristique en temps réel avec mes apprenants afin de leur montrer comment çà se passe.

Il me semble que cette étape devrait permettre à mes apprenants d'aborder le MindMapping avec sérénité.

Qu'en penses-tu cher lecteur ?

jeudi 13 novembre 2008

De l'intention pédagogique...

Je reproduis ci-dessous l'introduction d'un Tutoriel sur le langage de programmation Python.


Si j'étais capable d'exprimer avec autant de clarté mes intentions pédagogiques à chaque activité que je conçois, j'en serais heureux...

"A l'origine, les présentes notes ont été rédigées à l'intention des élèves qui suivent le cours Programmation et langages de l'option Sciences & informatique au 3e degré de transition de l'enseignement secondaire belge. Il s'agit d'un texte expérimental qui s'inspire largement de plusieurs autres documents publiés sous licence libre sur l'internet.

Nous proposons dans ces notes une démarche d'apprentissage non linéaire qui est très certainement critiquable. Nous sommes conscients qu'elle apparaîtra un peu chaotique aux yeux de certains puristes, mais nous l'avons voulue ainsi parce que nous sommes convaincus qu'il existe de nombreuses manières d'apprendre (pas seulement la programmation, d'ailleurs), et qu'il faut accepter d'emblée ce fait établi que des individus différents n'assimilent pas les mêmes concepts dans le même ordre. Nous avons donc cherché avant tout à susciter l'intérêt et à ouvrir un maximum de portes, en nous efforçant tout de même de respecter les principes directeurs suivants :

  • L'apprentissage que nous visons doit être adapté au niveau de compréhension et aux connaissances générales d'un élève moyen. Nous nous refusons d'élaborer un cours qui soit réservé à une « élite » de petits génies. Dans la même optique, notre ambition reste généraliste : nous voulons mettre en évidence les invariants de la programmation et de l'informatique, sans poursuivre une spécialisation quelconque.
  • Les outils utilisés au cours de l'apprentissage doivent être modernes et performants, mais il faut aussi que l'élève puisse se les procurer en toute légalité pour son usage personnel. Toute notre démarche d'apprentissage repose en effet sur l'idée que l'élève devra très tôt mettre en chantier des réalisations personnelles qu'il pourra développer et exploiter à sa guise.
  • L'élève qui apprend doit pouvoir rapidement réaliser de petites applications graphiques.
    Les étudiants auxquels nous nous adressons sont en effet fort jeunes (en théorie, ils sont à peine arrivés à l'âge ou l'on commence à pouvoir faire des abstractions). Dans ce cours, nous avons pris le parti d'aborder très tôt la programmation d'une interface graphique, avant même d'avoir présenté l'ensemble des structures de données disponibles, parce que nous observons que les jeunes qui arrivent aujourd'hui dans nos classes « baignent » déjà dans une culture informatique à base de fenêtres et autres objets graphiques interactifs. S'ils choisissent d'apprendre la programmation, ils sont forcément impatients de créer par eux-mêmes des applications (peut-être très simples) où l'aspect graphique est déjà bien présent. Nous avons donc choisi cette approche un peu inhabituelle afin de permettre à nos élèves de se lancer très tôt dans de petits projets personnels attrayants, par lesquels ils puissent se sentir valorisés. Nous leur imposerons cependant de réaliser leurs projets sans faire appel à l'un ou l'autre de ces environnements de programmation sophistiqués qui écrivent automatiquement de nombreuses lignes de code, parce que nous ne voulons pas non plus masquer la complexité sous-jacente.
Certains nous reprocheront que notre démarche n'est pas suffisamment centrée sur l'algorithmique pure et dure. Nous pensons qu'une telle approche n'est guère adaptée aux jeunes, pour les raisons déjà évoquées ci-dessus. Nous pensons également qu'elle est moins primordiale que par le passé. Il semble en effet que l'apprentissage de la programmation moderne par objets nécessite plutôt une mise en contact aussi précoce que possible de l'étudiant avec des objets et des bibliothèques de classes préexistants. Ainsi il apprend très tôt à raisonner en termes d'interactions entre objets, plutôt qu'en termes de procédures, et cela l'autorise assez vite à tirer profit de concepts avancés, tels que l'héritage et le polymorphisme.

Nous avons par ailleurs accordé une place assez importante à la manipulation de différents types de structures de données, car nous estimons que c'est la réflexion sur les données qui doit rester la colonne vertébrale de tout développement logiciel.

Nous souhaitons avec ces notes ouvrir un maximum de portes. A notre niveau d'études, il nous paraît important de montrer que la programmation d'un ordinateur est un vaste univers de concepts et de méthodes, dans lequel chacun peut trouver son domaine de prédilection. Nous ne pensons pas que tous nos étudiants doivent apprendre exactement les mêmes choses. Nous voudrions plutôt qu'ils arrivent à développer chacun des compétences quelque peu différentes, qui leur permettent de se valoriser à leurs propres yeux ainsi qu'à ceux de leurs condisciples, et également d'apporter leur contribution spécifique lorsqu'on leur proposera de collaborer à des travaux d'envergure.

De toute manière, notre préoccupation primordiale doit être d'arriver à susciter l'intérêt, ce qui est loin d'être acquis d'avance pour un sujet aussi ardu que la programmation d'un ordinateur. Nous ne voulons pas feindre de croire que nos jeunes élèves vont se passionner d'emblée pour la construction de beaux algorithmes. Nous sommes plutôt convaincus qu'un certain intérêt ne pourra durablement s'installer qu'à partir du moment où ils commenceront à réaliser qu'ils sont devenus capables de développer un projet personnel original, dans une certaine autonomie.

Ce sont ces considérations qui nous ont amenés à développer une structure de cours que certains trouveront peut-être un peu chaotique. Le principal fil conducteur en est l'excellent « How to think like a computer scientist », mais nous l'avons un peu éclaté pour y insérer toute une série d'éléments concernant la gestion des entrées/sorties, et en particulier l'interface graphique Tkinter. Nous souhaiterions en effet que les élèves puissent déjà réaliser l'une ou l'autre petite application graphique dès la fin de leur première année d'études.

Très concrètement, cela signifie que nous pensons pouvoir explorer les huit premiers chapitres de ces notes durant la première année de cours. Cela suppose que l'on aborde d'abord toute une série de concepts importants (types de données, variables, instructions de contrôle du flux, fonctions et boucles) d'une manière assez rapide, sans trop se préoccuper de ce que chaque concept soit parfaitement compris avant de passer au suivant, en essayant plutôt d'inculquer le goût de la recherche personnelle et de l'expérimentation. Il sera souvent plus efficace de réexpliquer les notions et les mécanismes essentiels en situation, dans des contextes variés.

Dans notre esprit, c'est surtout en seconde année que l'on cherchera à structurer les connaissances acquises, en les approfondissant. Les algorithmes seront davantage décortiqués et commentés. Les projets, cahiers des charges et méthodes d'analyse seront discutés en concertation. On exigera la tenue régulière d'un cahier de notes et la rédaction de rapports techniques pour certains travaux.

L'objectif ultime sera pour chaque élève de réaliser un projet de programmation original d'une certaine importance. On s'efforcera donc de boucler l'étude théorique des concepts essentiels suffisamment tôt dans l'année scolaire, afin que chacun puisse disposer du temps nécessaire.

Il faut bien comprendre que les nombreuses informations fournies dans ces notes concernant une série de domaines particuliers (gestion des interfaces graphiques, des communications, des bases de données, etc.) sont matières facultatives. Ce sont seulement une série de suggestions et de repères que nous avons inclus pour aider les étudiants à choisir et à commencer leur projet personnel de fin d'études. Nous ne cherchons en aucune manière à former des spécialistes d'un certain langage ou d'un certain domaine technique : nous voulons simplement donner un petit aperçu des immenses possibilités qui s'offrent à celui qui se donne la peine d'acquérir une compétence de programmeur."

De l'usage de la vidéo et des cartes heuristiques...

Je relais ce billet , paru sur le Blog de t@d, qui propose un tableau récapitulatif des différents modes d'apprentissage et de leurs fondements théoriques respectifs.


Il serait intéressant de compléter ce tableau en dressant, pour chaque théorie :


  • la liste des principales recommandations édictées ;
  • une liste d'exemples concrets résultant de leur application.
Par ailleurs, je rebondis sur l'une des entrées de ce tableau, en observant un modèle expert, et je fais le lien avec mon précédent billet sur l'utilisation de la vidéo en pédagogie .

Dans ce billet je dénonçais :
  • la passivité induite par une vidéo et je me proposais d'en restreindre l'utilisation aux seules activités pédagogiques d'initiation ;
  • la/ma difficulté à percevoir le contenu à retenir.
Suite à ma lecture du billet de Jacques RODET, j'envisage de ne plus utiliser la vidéo, mais de proposer à mes apprenants de m'observer en train de mener à bien l'activité pédagogique qui leur sera soumise ensuite.

Cette méthode conserve les avantages visuels d'une vidéo.
Elle apporte l'inter-activité en temps réel, avec la possibilité d'un Feed-Back.
Chaque apprenant pourrait construire, en temps réel, une carte heuristique de ce qu'il retient de ma présentation.
Nous pourrions, à la fin de la présentation, réaliser une synthèse des productions de chacun.

Qu'en penses-tu cher lecteur ?

mercredi 12 novembre 2008

Twitter toujours, et promis, j'arrête d'en parler...

Une illustration qui en dit long sur l'évolution de l'écriture sur le Web et sur notre capacité d'attention...

mardi 11 novembre 2008

Les cartes heuristiques pour lutter contre le Copier-Coller ?

Le Copier-Coller est devenu un sport très prisé par nos chers têtes blondes.


Si l'aspect pillage des ressources est important, il ne doit pas masquer l'absence de travail personnel et intellectuel qui en résulte.

J'ai observé mes apprenants lorsque je leur demande de réaliser un exposé.

Ils foncent tête baissée :
  1. ils cherchent frénétiquement sur Internet un document tout en un, qui leur permette de répondre à ma demande en un minimum d'effort ;
  2. ils copient ce qui leur parait intéressant ;
  3. ils complètent éventuellement avec un deuxième document ;
  4. ils modifient un peu la présentation...
et Hop, Msieur, j'ai fini...

Lors d'une prochaine séance de travail, je vais tenter de les faire travailler différemment, sans pour autant interdire le Copier-Coller.

Je précise que j'utilise la suite Microsoft Office 2003... qui, de mon point de vue, présente des arguments de poids en terme d'intégration, comme vous le constaterez par la suite...

Le propos de ce billet n'est pas de présenter les avantages de l'utilisation des cartes heuristiques en pédagogie, d'autres, bien plus au fait que moi du sujet, l'ont déjà fait...

Dans un premier temps, mes apprenants vont devoir bâtir une Carte Heuristique en respectant les contraintes suivantes :
  • chaque noeud ne devra pas contenir plus de 7 mots.
    Pourquoi 7 ?
    Parce que c'est la valeur communément admise pour l'empan mnémonique...
    Nous verrons plus loin l'importance de cette consigne.
  • à chaque noeud de premier niveau devra correspondre un chapitre de l'exposé.
  • à chaque noeud de deuxième niveau sera associé l'URL de la page qui l'a inspiré (Je pourrais ainsi rebondir sur les notions associées aux droits d'auteur et aux obligations de citation).
Dans un deuxième temps, un simple Copier-Coller de leur carte dans un document Word leur offrira l'opportunité de constater que leur travail préparatoire est facilement rentabilisé.

Ils obtiennent ainsi, un document :
  • dont la mise en forme, fidèle à la structure de la carte heuristique, est déjà réalisée à l'aide de styles ;
  • facile à étoffer par une re-rédaction de paragraphes complémentaires à partir de la courte phrase initiale ;
  • aisément amendable, notamment pour y inclure des illustrations et mettre en valeur le contenu ;
  • dont ils pourront corriger l'orthographe avec le correcteur (qui ne fait pas tout, je sais...) ;
  • dans lequel ils pourront automatiser la production de la table des matières.
Dans un troisième temps, la passerelle entre Word et PowerPoint leur permettra d'obtenir quasi-automatiquement, un diaporama dont l'essentiel aura été réalisé en amont...

Le respect de ma consigne relative à l'empan mnémonique prend toute sa valeur içi, puisqu'il est communément admis qu'une diapositive doit respecter ce dernier.

Je souhaite démontrer à mes apprenants qu'avec :
  • un peu de bon sens et de curiosité (pour sélectionner les informations nécessaires et suffisantes à la rédaction de l'exposé) ;
  • une maîtrise raisonnée des outils bureautiques ;
  1. Ils sont en mesure de simplifier les démarches de conception/publication des supports de présentation de leur exposé.
  2. Ils peuvent ainsi consacrer davantage de temps à la recherche des informations nécessaires et assouvir leur curiosité, au lieu de passer du temps à faire du Copier-Coller de textes dont les présentations hétérogènes rendent difficiles les étapes de conception/publication des documents supports.
  3. Ils peuvent être fiers d'avoir produit du contenu.
Et toi, cher lecteur, qu'en penses-tu ?

samedi 8 novembre 2008

Pour ceux qui, comme moi, sont hermétiques à Twitter...

Je renvoie à ce billet, Twitter demystifie ou comment faire du twitter sans y etre , publié sur les Z'ed et référencé par Djubaka .


On y trouve :

  • Qu'est ce que Twitter et le microblogging ?
  • Qui utilise Twitter ?
  • L'usage "vendu" de Twitter
  • Pourquoi s'inscrire à Twitter ! La vérité
  • Diffuser sur Twitter sans être sur Twitter
  • Autres usages de Twitter pour l'entreprise
  • Question modèle économique ?
Cette lecture me conforte dans l'idée que Twitter ne correspond pas à mes besoins...

Brève réflexion sur l'utilisation de la vidéo en pédagogie...

C'est en épluchant mes fils RSS que je suis arrivé à cette réflexion/remarque.

Mes sources font souvent référence à des vidéos.

Personnellement, j'ai tendance à les zapper.
En effet, lorsque le sujet abordé relève de mon domaine d'expertise, le flux continu (même si je peux mettre en pause...) ne me convient pas.
J'ai du mal à exercer une écoute active, à prendre des notes.

Pour assimiler, j'ai besoin d'être actif (cf. mon profil d'apprentissage ) :

  • lire ;
  • sur-ligner ;
  • prendre des notes, mettre en relation les unes avec les autres, les nouvelles avec celles collectées auparavant.

Le support vidéo ne me le permet pas, sans doute parce que je suis d'une génération qui associe à la télévision, la glandouille...

Je fais une distinction entre les vidéos et les screencasts.
Ces derniers présentent une démarche balisée, explicite, qu'il est facile de raccrocher à quelque chose de connu, comme un logiciel.

Je m'étais interrogé sur l'opportunité d'introduire chacune de mes activités pédagogiques  par une vidéo.
Je pense réserver ce type de production aux seules activités d'initiation : une vidéo permettrait à l'apprenant novice de mieux cerner ce que j'attends de lui.
Il me semble que la seule vidéo ne suffit pas.
Il est nécessaire d'amener l'apprenant à réfléchir, à questionner ce qu'il a perçu de la vidéo afin de lui faire prendre conscience des concepts abordés.
Doit-on aller jusqu'à demander à l'apprenant de rédiger un condensé de ce qu'il a retenu ?

Et toi, cher lecteur, comment perçois-tu les vidéos qui te sont accessibles sur le net ?
En es-tu friand, les rentabilises-tu ?
Dans quelles circonstances y a tu recours ?

vendredi 7 novembre 2008

J'utilise Google DOCS

Depuis quelques mois, j'utilise au quotidien Google DOCS, la suite bureautique en ligne de Google.


D'ordinaire, j'utilise la suite bureautique Office de Microsoft en version 2003.

Premières impressions :
  • Jusqu'à présent, la nécessité de travailler en ligne, donc avec une connexion Internet, ne m'a pas trop pénalisé.
    Certes, je pourrais utiliser le mode Offline avec Gears.
    Il me faudrait alors travailler en version anglaise : j'ai testé, sans être réellement convaincu...
  • Les fonctionnalités essentielles sont présentes, même si il manque certains outils auxquels un utilisateur aguéri de la suite Microsoft s'habitue vite.
    Je pense par exemple au pinceau et plus encore au mode plan (Word), mais aussi à l'assitant graphique d'Excel qui offre des possibilités conséquentes.
  • Cette pauvreté des fonctionnalités conduit à se recentrer sur l'essentiel, le contenu et sa formulation.
    Je demande à mes apprenants d'accorder une importance particulière à la mise en valeur de leur contenu (Mise en valeur des mots importants dans un paragraphe, illustration du concept présenté, synthèse sous forme d'un tableau en lieu et place d'un long discours, mise en valeur et hiérarchisation des titres).
    La facilité et la pléthore des outils Office incitent à recourir à des artifices, certes du plus bel effet d'un point de vue présentation, mais chronophages !
    Avec Google Docs, on revient naturellement aux fondamentaux, et notamment, on retravaille davantage la formulation avec le temps gagné sur la conception des fioritures de la présentation...
  • Les possibilités de travail collaboratif constituent un plus indéniable.
    Inutile de se préoccuper des sauvegardes, des versions multiples et de toutes les tracasseries liées à l'échange de fichiers !
    Travailler simultanément sur un même document en temps réel est un must !
  • J'apprécie la possibilité intégrée de géo-localisation associée au tableur.

Un bilan globalement très positif.

Parallèlement, je teste le LiveWorkSpace de Microsoft.
Cet outil permet de stocker et de travailler collaborativement sur des documents directement produits localement avec la suite MS-Office.

A suivre...

mercredi 5 novembre 2008

Questionner ou faire questionner ?

Signalé par Florence MEICHEL, ce billet dont je retiens cette phrase :

Teaching is about providing good information. Anti-teaching is about inspiring good questions. Since all good thinking begins with a good question, it struck me that if we are ultimately trying to create “active lifelong learners” with “critical thinking skills” and an ability to “think outside the box” it might be best to start by getting students to ask better questions. Unfortunately, I didn’t know where to start. I have read and heard a great deal of advice on how to ask good questions of students – non-rhetorical, open-ended, etc. – but nobody has ever told me anything about how to get students to ask good questions.


Ce paragraphe me renvoie à mes propres interrogations à propos de la motivation.

Comment :

Toutes ces réflexions me ramènent à mes recherches sur l'Enquiry Based Learning.

vendredi 31 octobre 2008

Méthodologie de conception d'une activité pédagogique (2)

Ce billet présente ma mise en oeuvre des préconisations formulées dans mon précédent billet .


L'observation du comportement de mes apprenants lorsqu'ils utilisent l'outil Intranet que j'ai conçu pour les accompagner m'a conduit à produire des activités où :


  • je présente les différentes étapes méthodologiques et intellectuelles pour mener à bien l'activité :
  • Je présente pour chaque étape, la démarche intellectuelle, les actions à réaliser :
  • A la suite de certaines étapes, je propose à l'apprenant de vérifier qu'il à bien perçu l'essentiel :
  • Pour chaque action, je propose un appui technique qui permet de visualiser l'aide en ligne du logiciel utilisé (Point d'interrogation vert) directement dans le texte de la consigne :
  • En fin d'activité, je propose une check-list qui renvoie à une F.A.Q. dont le contenu pointe sur les chapitres de l'aide en ligne :
  • Chaque apprenant peut ainsi se prendre en charge et vérifier, corriger, amender sa production.Chaque question de la check-list renvoie à une compétence appartenant au portfolio de l'apprenant :
    Ce dernier est présenté à l'aide d'une carte heuristique qui rassemble les domaines abordés, les compétences concernées et leur niveau de maîtrise par l'apprenant et les liens vers la F.A.Q. associée.
  • J'invite chaque apprenant à rédiger une trace d'apprentissage en fin d'activité.
    Cette trace d'apprentissage est publiée et accessible par tous les autres apprenants.
    Chacun peut ainsi s'enrichir de l'expérience des autres d'autant plus facilement, que le vocabulaire employé est commun au groupe...


Cet outil n'est pas destiné à la FOAD.
Cet outil est mon support de cours, je suis confronté à des classes très hétérogènes :
  • Certains de mes apprenants utilisent avec aisance les principales fonctionnalités techniques des logiciels ;
  • D'autres ont besoin d'un accompagnement technique beaucoup plus poussé.
  • Tous, ont besoin d'un appui méthodologique !
J'ai donc conçu un outil qui me permette de proposer tout cela à la fois, à chacun dans le respect de son rythme de travail.

Je dispose ainsi de suffisamment de temps pour accompagner ceux qui ont besoin d'un appui personnalisé de ma part tandis que d'autres avancent à leur rythme.


Cet outil reste accessible à mes apprenants en dehors de mes cours, chacun peut y revenir en fonction de ses besoins.




Cette présentation succincte faite, je rebondis sur ce billet de Patrick GIROUX, et plus particulièrement sur cette phrase : "En choisissant Internet plutôt que la télévision parce qu'ils peuvent choisir et exercer plus de contrôle sur le contenu, ces jeunes ont donné une indication assez claire à mes étudiants qu'ils ne devaient pas tenter de se placer au centre du processus d'apprentissage."

Il y a quelques heures, j'écrivais ce commentaire : "Au pire, proposer un site qui crée et maintienne à jour des sommaires thématiques, bâtis par des experts du domaine qui apportent une plus-value organisationnelle... mais pourquoi éditer des E-book obsolètes dès leur parution ?" en réponse à cette discussion sur Apprendre2.0.

Je considère que mon outil Intranet synthétise une partie des implications de ces deux réflexions :
  • chaque apprenant peut exercer son autonomie dans la mesure où je fournis un support tant méthodologique que technique : il n'est pas rare qu'un apprenant réalise une activité sans me demander quoique ce soit ;
  • je renvoie, non pas à des textes rédigés par mes soins, mais à des produits standards que chaque apprenant est susceptible de rencontrer dans sa vie : l'aide en ligne des logiciels, divers sites internet ;
  • je propose une F.A.Q., dont la formulation vise à inciter l'apprenant à exercer son libre-arbitre et à prolonger le cours par une recherche de son cru...
  • Ma plus-value se situe dans la production d'activités qui proposent en un même lieu, tout (voeu pieu...)  ce dont un apprenant peut avoir besoin pour progresser et apprendre.
Aussi, l'association de ces deux idées m'a conforté dans mes projets :
  1. Enrichir mes cartes heuristiques , afin de bâtir un sommaire sémantique de mes connaissances ;
  2. Créer une F.A.Q.  au sens anglo-saxon du terme : liste des questions fréquemment posées à destination de mes apprenants.
    En effet, une récente modification de mon outil me permet désormais d'
    identifier, statistiquement, les étapes qui soucient mes apprenants et donc les chapitres qui doivent figurer dans ma F.A.Q. .
    Par ailleurs, j'ai la chance de travailler en demi-groupe. Je peux modifier mes consignes d'un groupe à l'autre afin de tenir compte de mes erreurs de rédaction.
Je me propose de développer cette F.A.Q. selon deux axes :
  1. elle serait basée sur le même principe que celle mise en place dans la check-list de mon outil (cf. ci-dessus), mais prendrait place directement sur le bureau de mes apprenants via l'Active Desktop de Windows ;
  2. outre les aspects techniques (cf. les extraits de l'aide en ligne du logiciel), j'aimerais développer des chapitres méthodologiques comme : Comment illustrer avec pertinence vos documents ? et bien d'autres...
Cette F.A.Q. serait publiée de manière inter-active, via un site Internet.

A ce titre, je me permets, cher lecteur, de te solliciter :
  • si tu sais comment extraire simplement, chaque chapitre, des fichiers d'aide d'OpenOffice pour produire un fichier HTML équivalent, peux-tu m'apprendre ?
  • si tu as déjà rédigé des fiches méthodologiques, accepterais-tu de les partager ?
Merci !


P.S. : Pour les lecteurs que l'aspect technique de mon outil intéresse, sachez que ce dernier est artisanal : je ne suis pas un programmeur chevronné, je n'ai reçu aucune formation à ce sujet...


J'utilise Paradox de Borland/Corel comme serveur Web pour la partie dynamique de mon site, couplé à un serveur APACHE pour les pages statiques.
Paradox fût, et reste, mon premier outil de développement.
Modifier mon application avec m'est aussi naturel que d'écrire au BIC...


J'utilise beaucoup AJAX pour garantir un niveau d'inter-activité / réactivité suffisant.


Si l'un d'entre vous se sent capable de transposer cet outil sur des technologies plus modernes, je serais heureux d'en discuter les modalités avec lui.