Jeune prof, je considérais le cahier de texte comme une perte de temps : pourquoi remplir un document jamais lu, sauf peut-être par l'inspecteur...
Avec l'âge et l'expérience (mais peut-on établir un parallèle ?...) j'ai constaté, aidé en cela par mon inspectrice (oui, l'unique lectrice potentielle), que ma matière n'était pas propice à la prise de notes spontanée par mes apprenants.
J'ai d'abord compensé en proposant des activités pédagogiques détaillées, argumentées, illustrées et renvoyant à une abondante bibliographie.
J'ai prolongé mon effort en demandant à mes apprenants de rédiger des traces d'apprentissage.
Cette année, j'ai décidé de repenser l'utilisation du cahier de texte.
Au delà du traditionnel compte rendu formel du cours, détaillant les titres, les chapitres, ..., évoqués, je m'emploie à rédiger un compte rendu Live du cours.
Notamment, j'intègre dans mon récit, la liste de toutes les questions qui m'ont été posées (individuellement ou collectivement) et les réponses que j'ai apportées.
J'obtiens un document dont le contenu vivant me semble davantage susceptible de s'attirer les bonnes grâces de mes apprenants.
J'envisage de diffuser ce récit, individuellement, sur la boite Email de mes apprenants, étoffé d'un résumé des étapes de l'activité pédagogique en cours.
Qu'en pensez-vous ?
Quel contenu intégreriez-vous dans votre cahier de texte ?
lundi 28 septembre 2009
Le cahier de texte, cet outil démodé ?
samedi 19 septembre 2009
Des listes structurées, partageables ?
Cet article de l'Atelier présente PearlTrees : Organize your Web, connect your interest, guide your friends.
La philosophie de fonctionnement de cet outil est davantage proche de ce que je cherche à faire avec mes apprenants :
- collecter de l'information, certes,
- mais synthétiser cette information,
- pour l'intégrer à un existant partagé, structuré où chacun peut faire émerger LE bon corpus de savoir, au bon moment.
Les listes comme outil pédagogique ? (2)
A la suite de ma découverte de JOG THE WEB, j'ai émis des réserves sur la course à l'information comme modalité pédagogique.
La course à l'information n'est pas une modalité pédagogique !
Ce billet présente la réflexion que j'ai mené à la suite d'un échange, fort riche, sur les ENT.
Si la présentation visuelle, en cascade, des JOGS exemples que tu proposes peut dérouter, je retiens l'idée.
En pratique, fort de ma petite expérience des TICs, je retrouve les mêmes contraintes avec cet outil, qu'avec les autres outils que j'utilise (Freemind, Compendium, Googles DOCS, DELICIOUS) :
* pas facile de travailler en temps réel : ajouter un document dans le bon JOG, au bon endroit n'est pas aisé ; de plus, il faut disposer d'une machine connectée en permanence si l'on veut intégrer l'outil à son quotidien ;
* pas facile de réaliser un travail de fond : les applis WEB2.0 en général, ne proposent pas d'outils simples et efficaces pour structurer, organiser, ré-organiser, assembler, ré-assembler les informations ;
* collecter de l'information est devenu un jeu d'enfants, stocker pour retrouver ensuite devient plus facile avec les outils de BookMarking : le risque, c'est de collectionner les données, sans les exploiter.
Dans ma pratique de veille, je lis beaucoup.
Sur le moment, les documents me paraissent intéressants, je vois bien comment les intégrer dans mes pratiques.
Puis, le flot de la vie, me conduit à seulement les référencer, je ne fais pas forcément l'effort de rédiger une synthèse et de l'intégrer à mon existant...
Il y a bien des années, j'ai rencontré François JACOBIAK, alors patron de la veille technologique ELF-ATOCHEM : j'avais 25 ans, il approchait de la retraite.
Il m'a fait comprendre que j'étais à l'âge où on emmagasine comme une éponge, sans trop se poser de question sur le pourquoi du comment...
A son âge, avec l'expérience, on vise la qualité et non la quantité : il cherchait LA bonne référence, celle dont la valeur ajoutée lui permettrait de progresser dans sa réflexion du moment.
Presque 20 ans plus tard, je suis devenu cet homme à la recherche de LA bonne référence, face à des apprenants qui se jettent sur l'information tous azimuts.
Je me suis aperçu que mes apprenants étaient friands de ressources documentaires, mais aussi, qu'ils n'en faisaient rien, si ce n'est les ajouter à leur collection...
J'ai tenté de pratiquer l'Enquiry Based Learning.
Avec le recul, je ne suis pas certain de l'efficience de cette méthode : les apprenants se focalisent sur la recherche et oublient l'analyse et la synthèse, bref, ils se contentent d'accumuler de l'information sans créer de savoir !
Ces réflexions me conduisent à faire évoluer ma pratique pédagogique : des activités pédagogiques moins nombreuses, scénarisées, évaluées en temps réel, dans l'espoir d'attirer mes apprenants sur le terrain de la réflexion, de la construction de savoir au lieu d'entretenir la course à l'information.
jeudi 17 septembre 2009
Piratage et pédagogie, toujours...
Je renvoie à la lecture de ce billet : Comprendre l'intérêt du Copier/Coller par Gérard Jean-Montclerc.
On y trouve notamment un argumentaire pour lutter contre le plagiat :
Pourquoi indiquer clairement ses sources ?
- Pour donner de la crédibilité à ses propos.
- Pour illustrer qu’un travail de recherche a été fait.
- Pour permettre au lecteur de vérifier les références utilisées.
- Pour accorder à l’auteur le crédit qui lui revient.
- Pour offrir au lecteur des références sur le thème abordé, au cas où il voudrait en savoir davantage.
- Pour se protéger soi-même du plagiat.
- Pour respecter le travail des autres:
mercredi 16 septembre 2009
Leçon de vie...
Merci à ma fille qui m'a fait découvrir cette vidéo.
Il me reste beaucoup à apprendre, et beaucoup à faire apprendre...
mardi 15 septembre 2009
La réussite scolaire : une mobilisation citoyenne
Je relaie cet article publié dans l'Expresso du Café Pédagogique en date du 15 Septembre 2009.
dimanche 6 septembre 2009
Proverbe Tibétain et Résolution de Problème
Si le problème a une solution, il ne sert à rien de s'inquiéter.
vendredi 4 septembre 2009
Twitter : Je ne transformerai pas l'essai !
Sous la pression ambiante, j'ai fini par m'intéresser davantage à TWITTER.
Il y a un mois environ, j'ai décidé d'intégrer TWITTER à mes sources d'information :
- J'ai d'abord cherché une solution pour intégrer TWITTER à Google READER.
- Ensuite, j'ai cherché comment alimenter TWITTER avec mon flux FRIENDFEED.
Quelques chiffres :
- je suis les flux de 9 correspondants ;
- selon Google Reader, sur les 30 derniers jours, je reçois en moyenne 70 TWEETS par jour.
- je n'ai partagé que 4 TWEETS sur les 2700 reçus.
Ces 4 TWEETS ne représentent que 1% des 366 partages réalisés à partir des flux RSS que je suis.
- leur formulation concise, pour ne pas dire pauvre, ne me convient pas. Notez bien que j'ai le même problème avec les SMS...
- cette formulation ne me permet pas de mener des recherches fructueuses sur TWITTER comme je le fais sur FriendFeed, Delicious ou Google : toutes mes tentatives se soldent par un échec !
- certains TWEETS font partis d'une conversation dont je ne reçois qu'une partie parce que je ne suis pas abonné au fil TWITTER des autres participants...