J'applique la maxime d'Albert EINSTEIN qui affirmait ne pas connaître la formule chimique de l'eau puisqu'il savait où la trouver...
dimanche 29 mars 2009
Brouillon de culture : fenêtre ouverte sur l'esprit d'un prof qui questionne ses pratiques...
Un billet très décousu, qui témoigne du foisonnement d'idées qui m'habitent en ce moment...
En vrac, quelques réflexions/remarques qui bouillonnent en attendant une publication plus structurée :
Selon Tony BUSAN :
L'importance de la masse d'informations disponibles est telle qu'il est illusoire d'espérer la mémoriser.
C'est sans doute pourquoi la tendance est au Apprendre à apprendre :
La matière que j'enseigne, la bureautique, n'incite pas mes apprenants à mémoriser les fonctionnalités facilitantes : l'aide en ligne supplée, ou devrait suppléer...
Pourtant, lorsqu'il ne sait plus comment faire, l'apprenant s'exclame M'sieur ! S'il vous plait..., ou pire, il revient à une technique archaïque (aligner avec des espaces par exemple !).
Comment inciter mes apprenants à développer leur autonomie par un recours systématique à l'aide en ligne dans un premier temps ?
Dans le cadre de cette réflexion, que pensez des E-blocks qui incorporent l'apprentissage par le toucher en utilisant le multimédia ?
En effet, la bureautique est très tactile en raison de l'utilisation du clavier et de la souris...
J'ai déjà souligné l'importance de la maîtrise du vocabulaire.
En fait, l'apprenant standard n'utilise pas l'aide en ligne parce qu'il n'y trouve jamais la réponse à sa question... simplement parce que la formulation et le vocabulaire qu'il met en oeuvre ne correspond pas à celui de l'aide en ligne.
Apprendre, durablement, le vocabulaire lié à un domaine d'activité est-il suffisant pour imiter Einstein ?
Les avancées technologiques le permettront-elles à l'instar de Google qui cherche à interpréter ce que nous ne disons pas...
J'ai déjà eu l'occasion d'exprimer mes doutes sur l'efficacité d'une correction a posteriori, trop éloignée dans le temps, de l'activité qu'elle amende...
Je travaille actuellement sur la notion du temps chez l'adolescent pour étayer cette affirmation...
Plus que jamais, je souscris aux propos de Mario ASSELIN : "je fais l’hypothèse qu’il y a davantage de potentiel dans les occasions saisies pour apprendre aux moments «non-officiels, non-programmés, et spontanés où les gens se forment» que ce soit au travail, à l’intérieur ou à l’extérieur des établissements d’enseignement."
Afin d'être en mesure de saisir les opportunités de faire passer la bonne information, au bon moment, à la bonne personne, je travaille à la rédaction de TRUC : Testable, Reusable Units of Cognition (Concept de Grains de connaissances), accessibles par le biais d'une FAQ.
En écoutant les médias, en lisant de ci de là, je me disais que la crise ambiante, l'adversité incitaient chacun à développer des stratégies parfois surprenantes.
D'un point de vue pédagogique, quel niveau d'exigence faut-il mettre en place pour conduire chacun à développer les aptitudes nécessaires et suffisantes à l'acquisition des savoirs et savoir-faire dont il aura besoin dans sa vie ?
Faut-il placer la barre très haut pour inciter à la débrouille ?
Libellés :
mémorisation,
pédagogie,
recherche_documentaire,
reflexion
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
1 commentaires:
Mise à jour du 19 Avril 2009 :
En complément des propos de Mario ASSELIN.
Le tutorat pour apprendre au travail"L'étude de B. Masingue rejoint celle de P. Carré et O. Charbonnier sur les Apprentissages Professionnels Informels (L'Harmattan 2003). Cette étude montre que les principaux apprentissages pour le travail se réalisent au travail, en dehors des situations instituées : avec les collègues, en réglant des problèmes, en assurant de nouvelles missions... Le tutorat est un moyen de faciliter et de renforcer les apprentissages professionnels informels."
Enregistrer un commentaire