vendredi 29 janvier 2010

De l'inspecteur Harry à Nelson MANDELA : une nouvelle perception du projet !

Cette semaine était riche en sortie cinéma, les hasards des sorties...


J'ai vu le dernier Clint EASTWOOD, Invictus.


Au delà du message d'espoir, j'ai beaucoup appris.


J'ai toujours été réticent aux activités pédagogiques de groupe, au projet de groupe : j'ai toujours considéré, même lorsque j'étais élève, que ce sont toujours les mêmes qui bossent pendant que d'autres glandent.


Mais, avec Invictus, cette utilisation judicieuse d'un projet, d'une ambition sportive par Nelson MANDELA, j'ai perçu une nouvelle définition d'un projet :

  • tout le monde ne doit pas nécessairement être impliqué directement dans le projet pour y adhérer ;
  • un projet doit permettre à chacun de trouver sa voie d'action ;
  • chacun peut s'appuyer sur le projet fédérateur pour progresser sur ses propres projets.
Je ne sais pas encore comment exploiter ces notions en pédagogie, mais je vais creuser !

Allez voir Invictus !

mardi 26 janvier 2010

Avatar au 2/3 !

Je suis allé voir Avatar, le dernier film à la mode, en 3D.


J'ai beaucoup aimé les premiers deux tiers de ce film : cette fable sur la vie en communauté, la co-existence de deux cultures, l'apprentissage par l'action et le tutorat, des décors splendides, une bande son sympathique...


Bref, si il n'y avait pas ce dernier tiers guerrier et bruyant, j'emmènerais volontiers mes élèves de 3ieme...

mercredi 20 janvier 2010

Eduquer vs Enseigner par temps de catastrophe

Je rebondis sur l'éditorial de Monique ROYER publié dans le Café Pédagogique du 19 Janvier 2010 : Eduquer par temps de catastrophe.


Comme de nombreux autres écrits, cet éditorial témoigne de l'intérêt d'une démarche construite et pertinente pour accompagner les jeunes confrontés à une situation de crise, dans ce cas précis, la catastrophe en Haïti.


Je trouve pertinent le vocabulaire choisi : éduquer.


En effet, si je n'ai aucun doute sur l'utilité d'une démarche éducative, je m'interroge sur la pertinence d'une démarche pédagogique.


Si l’éducation aux médias s’exonère des murs de l’école comment peut-elle tirer partie de ce qui se passe à l'extérieur ?
Quelles modalités pédagogiques envisagées pour "surfer" sur l'actualité sans pour autant être déconnecté des objectifs d'apprentissage en cours d'acquisition ?


Doit-on, même, envisager une utilisation pédagogique d'un évènement ?
Face à de tels drames, une leçon de chose a-t-elle un intérêt pédagogique ?


Bref, le cadre pédagogique, le cadre scolaire est-il adapté à l'exploitation de tels évènements ?