J'adore corriger. La correction, c'est la communication un à un entre les étudiants et le professeur, c'est la démonstration de ce qui a été bien compris et de ce qui l'a moins bien été, c'est une référence précieuse pour mieux comprendre le raisonnement des étudiants, voir les failles dans leurs compréhensions pour par la suite les utiliser pour améliorer sa didactique. La correction, c'est à la fois l'évaluation des apprentissages des étudiants et des enseignements du prof.
Enfin, elle adorait les corrections jusqu'à ce que les montagnes de copies ne lui gâchent la vie.
J'apprécie sa démonstration quant à l'utilité des corrections.
Tout comme Olivier LEGUAY le mentionne dans son billet, j'ai besoin d'un référentiel d'évaluation précis pour être à l'aise dans mes corrections.
Au delà du volume conséquent de travail pour parvenir à des corrections de qualité, je ne suis pas pleinement satisfait de ce système qui intervient a posteriori alors que les apprenants sont déjà passés à autre chose.
mardi 19 mai 2009
Corriger pour Evaluer / Evaluer pour Corriger !
dimanche 17 mai 2009
La pensée éparpillée par la Toile
mardi 12 mai 2009
Méthodologie de conception d'une activité pédagogique (3)
L'Atelier publie "Dans les mondes virtuels, la plausibilité l'emporte sur un bon graphisme".
- Pour comprendre ce qui pousse les individus à s'immerger dans un univers virtuel, une équipe de chercheurs a mené des expériences en jouant sur divers critères, comme l'esthétique des scènes et la cohérence des situations.
- Pour rendre encore plus réaliste un monde virtuel, il vaut mieux miser sur la plausibilité des événements que sur un bon graphisme.
- C'est la cohérence d'une situation qui encourage un individu à interagir avec les objets virtuels comme s'ils étaient réels.
jeudi 7 mai 2009
Simplifiez, mais Densifiez !
Le fil delicious d'ActionFLE attire mon attention sur le Squint TEST.
- à l'enseignant qui doit accompagner des apprenants :
# en simplifiant l'accès aux savoirs complexes nécessaires ;
# en densifiant progressivement, de l'information au concept, chaque notion abordée ; - à l'apprenant qui pourrait :
# densifier son portfolio à mesure de sa progression ;
# présenter des données complexes sous forme d'un tableau ou d'un graphique synthétique, plus facile d'accès.
mardi 5 mai 2009
Rédiger une consigne utile : éléments de réflexion...
Je n'ai pas blogger sur les consignes pédagogiques depuis longtemps (billet1 , billet2 ).
Le blog "Plume Interactive " animé par Eve JARDEL-DEMANGE, m'en donne l'occasion au travers de cet excellent billet intitulé Textes WEB efficaces vs Blabla .
On peut y lire divers extraits commentés de pages WEB renommées dont la pertinence du contenu laisse à désirer.
Un exemple parmi d'autres à lire dans le billet :
Avec Google Analytics, les fonctionnalités (lesquelles ?) demandées par les spécialistes (qui ça ?)sont désormais à la portée de tous (blablabla).Obtenez des indications précieuses sur la fréquentation de votre site Web (LA phrase action, utile pour les internautes > peu visible ici au milieu du fouillis des mots) grâce à la segmentation avancée, la création de rapports personnalisés, les diagrammes animés et bien plus encore (précisions intéressantes, à rajouter éventuellement)
Je me suis amusé, tout le monde sait qu'un prof dispose de beaucoup de temps libre ;o), à lire quelques une de mes consignes pédagogiques en appliquant la même méthode d'analyse : je ris jaune ;o( !
Il suffit de peu pour améliorer une consigne... encore faut-il se poser les bonnes questions, c'est-à-dire, celles que l'apprenant va se poser en la lisant...
On peut même envisager de rédiger une consigne de manière à orienter le questionnement de l'apprenant afin de le guider dès sa première réflexion.
Je complète ce billet en vous invitant à prendre connaissance de la publication de François GUITE s'interrogeant sur la pertinence d'intégrer le contenu des blogs d'enseignants dans un travail de recherche scientifique.
samedi 2 mai 2009
Les maths autrement : une leçon de pédagogie !
Au début, j'ai appris que 1+1=2.
Ensuite, avec les nombres imaginaires, mon prof de maths a tenté de me persuader que 1+1 n'est pas forcément égale à 2.
Plus tard, en lisant "Illusions : Les aventures d'un Messie récalcitrant" de Richard BACH, j'ai compris que la solution la plus simple est la meilleure.
Lorsque je me suis marié, entre temps j'avais lu "Un" du même auteur, j'ai découvert que1+1>2.
Aujourd'hui, je prends conscience que je n'y connais rien en maths !
Quand viens-tu m'apprendre Missmath ?
Les LMS nuieraient-ils aux apprenants ?
Florence MEICHEL attire notre attention sur ce billet de Steve WHEELER .
Selon cet auteur, les LMS (Learning Management System) bénéficient davantage aux institutions qui gagnent en contrôle sur les apprenants et les enseignants.
Il y a là, une opposition flagrante avec la philosophie Google qui vise justement à redonner le contrôle aux utilisateurs.
Steve Wheeler souligne l'alternative choisie par les apprenants, les réseaux sociaux, qui offrent un espace attrayant où les apprenants peuvent se détendre, échanger, se faire plaisir.
Ce dernier aspect recoupe la proposition de François GUITE dans son billet intitulé "Motivation, plaisir et gratification ".
Ces différentes réflexions répondent, en partie, à mes propres interrogations .
vendredi 1 mai 2009
Pédagogie : Que ferait Google ?
Francis PISANI relate sa lecture du livre de Jeff JARVIS "What Would Google do ?" sur son blog : billet1, billet2, billet3.
- que les institutions publiques ou privées doivent s'ouvrir : "Donner le contrôle aux gens" car "plus vous contrôlez, moins ils ont confiance en vous".
cf. cette carte heuristique sur la consultation en temps réel des apprenants. - "Qu’elles puissent échouer dans ce processus nouveau est de l’ordre de l’évidence. Mais se tromper ne compte pas. C’est même préférable à l’absence d’erreurs.
Il faut « se tromper tôt et vite » pour pouvoir corriger les erreurs à temps.
« Ce n’est pas l’erreur qui compte, mais ce qu’on fait pour la corriger ».
Il y a même mieux : se tromper et reconnaître son erreur peut contribuer au renforcement de la crédibilité."
A mettre en perspective avec mon billet "A propos de la confiance des apprenants en eux-mêmes" - "toute société qui vit de ce que produisent les gens ne peut pas s’opposer à ce que pensent les gens, à ce qu’ils manifestent."
- "Parmi les mots révélateurs fréquemment utilisés par Jarvis, on notera : transparence, ouverture, confiance, générosité, plateforme, vitesse, réseaux, rapidité et abondance."