Qu'est-ce que le WEB2.0 ?
A l'origine de ma démarche, une volonté d'échange...
J'ai fait mes premiers pas WEB2.0 en créant ce blog en Avril 2008, puis sur le réseau Apprendre2.0 en Mai 2008.
A l'époque, j'avais pour objectif de confronter mes idées à un public plus large que celui de mon cercle de vie réel.
Je cherchais des échanges nourris, soutenus, pour évoluer dans mes pratiques pédagogiques : j'ai pu participer à quelques échanges intéressants.
Que l'on me comprenne bien, je ne renie rien, je ne critique pas : simplement, eu égard au potentiel d'échange, je suis resté sur ma faim.
En revanche, j'ai pu étoffer mon carnet d'adresse et nouer quelques relations avec lesquelles j'ai pu étancher, en partie, ma soif d'échange.
La conséquence directe, c'est un panel de flux RSS varié et qui couvre l'essentiel de mes besoins.
Par la suite, j'ai décidé de partager mes réflexions en profondeur, notamment :
O’Reilly et Battelle résument4 comme-suit les principes-clés des applications Web 2.0 :
- le Web comme plate-forme ;
- les données comme « connaissances implicites » ;
- les effets de réseau entraînés par une « architecture de participation », l'innovation comme l’assemblage de systèmes et de sites distribués et indépendants ;
- des modèles d’entreprise poids plume grâce à la syndication de contenus et de services ;
- la fin du cycle d’adoption des logiciels (« la version bêta perpétuelle »).
Source Wikipédia.
Source Aysoon.fr
A l'origine de ma démarche, une volonté d'échange...
J'ai fait mes premiers pas WEB2.0 en créant ce blog en Avril 2008, puis sur le réseau Apprendre2.0 en Mai 2008.
A l'époque, j'avais pour objectif de confronter mes idées à un public plus large que celui de mon cercle de vie réel.
Je cherchais des échanges nourris, soutenus, pour évoluer dans mes pratiques pédagogiques : j'ai pu participer à quelques échanges intéressants.
Que l'on me comprenne bien, je ne renie rien, je ne critique pas : simplement, eu égard au potentiel d'échange, je suis resté sur ma faim.
En revanche, j'ai pu étoffer mon carnet d'adresse et nouer quelques relations avec lesquelles j'ai pu étancher, en partie, ma soif d'échange.
La conséquence directe, c'est un panel de flux RSS varié et qui couvre l'essentiel de mes besoins.
Par la suite, j'ai décidé de partager mes réflexions en profondeur, notamment :
- en publiant les cartes heuristiques sur lesquelles je m'appuis au quotidien (cf. mon site : gael.plantin.free.fr) ;
- en ouvrant ce blog.
Peine perdue !
Je n'ai pas réussi à susciter l'envie d'échanger avec moi !
Certes les statistiques de consultation témoignent de l'existence d'un public intéressé par mes publications, mais, le nombre de commentaires rédigés rapporté au nombre de billets publiés est insignifiant !
Un premier constat.
En Septembre 2009, après avoir testé Twitter, je suis arrivé à la conclusion que cet outil ne m'était pas très utile ou, en tout cas, ne me permettait pas d'atteindre avec efficience mes objectifs, c'est-à-dire, co-construire de la connaissance.
Le mode de fonctionnement de Facebook, c'est-à-dire un flux continu d'informations plus ou moins pertinent, étant proche de celui de Twitter, je n'ai pas créer de compte Facebook à mon nom. Tout au plus ais-je créer un compte MsieurSVP pour être présent vis-à-vis de mes élèves qui me sollicitaient.
J'y publie le résultat de ma veille documentaire, rien de plus...
Le 15 mai 2010, je faisais part de ma perplexité quand à mes pratiques liées au WEB2.0 et notamment, j’annonçais un ré-équilibrage afin de consacrer davantage de temps à la réflexion et à la production de connaissances.
Le 21 mai 2010, je nourrissais un espoir avec l'arrivée de Google Wave qui me paraissait et me paraît toujours, un formidable outil pour allier partage d'informations et construction d'un compendium collaboratif.
Une première déception.
L'échec de Wave, de l'aveu même de Google, témoigne d'une tendance de fond : le WEB2.0 est participatif, mais pas collaboratif.
Chacun, moi y compris ;o), est heureux, voire fier, de publier ses élucubrations aux deux sens du terme.
Mais chacun se contente de publier sans se soucier des publications des autres : pour s'en convaincre, il suffit de jeter un oeil aux flux Twitter ou Facebook des uns ou des autres.
On y trouve une longue énumération d'informations, rarement, des commentaires construits, des échanges où chacun argumente et progresse...
Les outils cités ne publient/donnent accès qu'à une juxtaposition d'opinions individuelles, sans échange, sans même concertation et Google+ n'échappe pas à la règle.
Pire, il est, de mon point de vue, très compliqué, voire impossible, de retrouver une information dans le flux...
Une déception de trop ?
Je trouve cette étude, Do You Use Google Instead of Memory ?, très révélatrice de ces comportements :
- nous nous contentons de chercher parmi l'océan des expériences personnelles publiées sur le Web pour trouver une solution à nos problèmes ;
- nous prenons pour argent comptant les expériences personnelles des uns et des autres, sans chercher à comparer les contextes pour en vérifier l'applicabilité à nos problèmes ;
- nous n'échangeons pas sur les thématiques abordées, nous ne nous approprions pas, par un travail de réflexion personnel et d'échange avec autrui (notion de dialectique) les informations disponibles.
En conclusion ?
Les outils que j'utilise (Moteur de recherche et leurs alertes, agrégateur de flux RSS, ...) me permettent de partager facilement mes lectures, sans autre effort qu'un simple clic de souris, aussi, je continuerai, mais je ne suis pas certain de continuer à investir dans le partage de mes idées dans la mesure où il est à sens unique...