vendredi 4 septembre 2009

Twitter : Je ne transformerai pas l'essai !

Sous la pression ambiante, j'ai fini par m'intéresser davantage à TWITTER.


Il y a un mois environ, j'ai décidé d'intégrer TWITTER à mes sources d'information :


Quelques chiffres :

  • je suis les flux de 9 correspondants ;
  • selon Google Reader, sur les 30 derniers jours, je reçois en moyenne 70 TWEETS par jour.
  • je n'ai partagé que 4 TWEETS sur les 2700 reçus.
    Ces 4 TWEETS ne représentent que 1% des 366 partages réalisés à partir des flux RSS que je suis.
Twitter humanise la technologie RSS, et, de ce fait, il souffre des mêmes travers que l'humanité...

TWITTER est brouillon !

J'ai souvent du mal à comprendre les TWEETS :
  • leur formulation concise, pour ne pas dire pauvre, ne me convient pas. Notez bien que j'ai le même problème avec les SMS...
  • cette formulation ne me permet pas de mener des recherches fructueuses sur TWITTER comme je le fais sur FriendFeed, Delicious ou Google : toutes mes tentatives se soldent par un échec !
  • certains TWEETS font partis d'une conversation dont je ne reçois qu'une partie parce que je ne suis pas abonné au fil TWITTER des autres participants...
J'attache davantage d'importance aux réflexions de fond, construites, rédigées par les auteurs qu'aux humeurs de ces derniers : je continuerai donc à affiner mes flux RSS !

Pour prendre la température des tendances du Web, je préfère un outil plus synthétique, comme Popacular qui offre un flux RSS.

Bref, je reste assez hermétique à TWITTER.

TWITTER est devenu un média incontournable, je continuerai donc d'alimenter mon compte TWITTER avec mon flux FriendFeed, mais, je ne pense pas l'intégrer davantage dans ma pratique.

10 commentaires:

François Guité a dit…

J'applaudis cet esprit critique, mais ouvert. Il en va de Twitter comme du reste. Continuons de soupeser les avantages et les travers des choses, personnellement, sans être happés par la vague.

C'est, à mon avis, un nouveau phénomène, voire une compétence, de la diversité de la technique et de la pensée qu'il faut savoir choisir, sciemment plutôt qu'extérieurement, sous l'empire des modes.

Gare cependant aux risques de l’hermétique, en lien avec l'érémitique.

pgiroux a dit…

Je souligne aussi votre esprit critique. J'ose espéré que mes étudiants (tous de future enseignants!) apprendront à juger les médias ainsi, en pesant le pour et le contre et en identifiant les forces et les faiblesses pour bien en comprendre le potentiel.

En passant, j'ai découvert votre blogue il y a environ une semaine via Twitter... Probablement l'un des rares messages!

NotLuna a dit…

Bonjour,

"J'ose espéré que mes étudiants (tous de future enseignants!)" inquiétant, non ?

Désolé de ne rien apporter de constructif à votre note, j'ai tellement été surpris par le commentaire précédent que je n'ai pu m'empêcher d'intervenir.

pgiroux a dit…

Désolé pour l'erreur. Je n'ai pas d'excuse valable à fournir outre que la langue, française ou anglaise, est ma plus désolante faiblesse. Et le matin en déjeunant, c'est encore pire! Peut-être l'auteur du billet pourrait-il corriger ce "future" par un "futurs"... Sinon, je ferai comme à l'ordinaire et je ruminerai ce manquement avec en me demandant pourquoi je n'arrive pas à faire mieux dans ce domaine...

Anonyme a dit…

Je vous recommande la lecture d'un article intitulé 'les 46 étapes de l'accro à Twitter'. Vous le trouverez facilement sur le site rue89.

Anonyme a dit…

Vous avez suivi NEUF flux ????? Et vous aveez refusé, en prime d'aller voir les comptes auxquels faisaient référence les tweets que vous receviez ? Et vous pensez avoir saisi l'intérêt de la chose ?

Thomas a dit…

Bonjour !

Votre coup de grogne contre twitter en pleine twittomania m'a mis de bonne humeur :)

Ceci étant dit,il me semble que vous avez pris Twitter par le mauvais bout (ce qui est bien compréhensible d'ailleurs)

Je crois qu'il faut regarder Twitter comme une CB du Web (vs savez, le canal radio des camionneurs), c'est à dire un outil de papotage entre routiers de l'Internet : quelquechose qu'on écoute/lit du coin de l'oreille et non pas comme une source d'infos directe à scanner de façon exhaustive.

Je vous conseillerais donc, si vous souhaitez perséverer ds twitter :

- de le consulter en utilisant des outils spécifiques comme twhirl ou tweetdeck, qui font apparaitre dans un coin de l'ordi les nouveaux tweet (http://mashable.com/2008/07/15/twhirl-tweetdeck-comparison) ou twitoaster qui regroupe les conversations (http://twitoaster.com/)

- de vous abonner d'abord à vos connaissances, aux gens que vous lisez, et d'atteindre une quantité raisonnable de suiveurs/suivis (ni trop, ni trop peu)

- d'éviter de suivre les "serial publieurs" qui déversent tous leurs flux RSS dans twitter (et donc de débrancher votre friendfeed de twitter...)

- de garder un oeil (pas plus !) sur le flot des échanges

- et enfin, de commencer à intervenir quand vous avez envie d'ajouter votre grain de sel à une conversation, de partager une humeur, un coup de coeur, une ressource géniale...

Voila mes quelques conseils d'un twitter dilettante et pas non plus entièrement convaincu. Bon courage !
http://twitter.com/tomlaigle

M'sieur SVP a dit…

@Patrick, je suis bien incapable de corriger votre commentaire.
Sous Blogger, je ne peux que supprimer un commentaire...
Je vous laisse libre de le faire vous-même et de poster le corrigé...

François et vous-même louez mon esprit critique : c'est flatteur...
Cependant, force m'est d'avouer qu'il y avait, sous-jacente à mon billet, une certaine déception de ne pas avoir trouver en Twitter un outil plus conforme à mes attentes !

@NotLuna :
* mon métier d'enseignant d'une part, ma pratique du WEB2.0 d'autre part, m'ont appris la tolérance et l'observation : ainsi, dans le cas du commentaire de Patrick, je puis affirmé qu'il s'agit d'une faute de frappe. Le S et le E sont très proches sur un clavier.

Il n'y a pas lieu de stigmatiser...

De plus, j'ai aussi appris à passer outre ces distorsions de langage pour m'attacher davantage au contenu exprimé : mes apprenants écrivent parfois en phonétique des textes bien plus censés que certains rédacteurs professionnels maîtrisant à la perfection la langue.
* je partage en partie les opinions exprimés dans votre dernier billet (http://www.wandres.net/index.php?post/2009/09/04/Le-Jour-ou-le-Web-s-est-arrete-de-surfer) sans en partager le fatalisme.
De mon point de vue, le Web a évolué dans le bon sens. C'est un formidable outil, à condition d'en connaître les règles d'une part et d'être prêt à évoluer avec d'autre part.

Je me retrouve assez dans l'article de rue89 cité en référence (http://www.rue89.com/2009/07/07/les-46-etapes-de-laccro-a-twitter-ou-en-etes-vous) : mais je me suis arrêté au N°32.

Je n'ai suivi que 9 flux parce que j'ai suivi en partie les conseils prodigués par Thomas.

J'ai récemment installé un petit logiciel (ManicTime) qui m'espionne : il mesure le temps que je consacre à chaque activité lorsque j'utilise mon ordinateur.

En moyenne, sur une journée, je surfe 3 heures, et je gère mes Emails pendant une heure.
C'est dire si le WEB est important pour moi.
Cependant, je ne suis pas enclin à y consacrer davantage, parce que :
* je souhaite garder du temps pour mes apprenants, ma famille et moi-même ;
* j'aime aussi lire un bon polar ou un bon livre professionnel ;
* j'apprécie parfois de glander devant un bon film ou une bonne série TV.

Dans mon cas personnel, le rapport temps consacré/information utile collectée est très défavorable à TWITTER , c'est pourquoi je ne transformerai pas l'essai...

J'ajoute que je suis très surpris, mais aussi très fier ;o), du volume de commentaires que ce billet a déclenché...

Missmath a dit…

Twitter est un bel outil pour développer la lecture en diagonale et pour étudier les personnalités de ses oiseaux.

Je dois admettre y avoir trouver des liens fort intéressants. Je dois également avouer y avoir perdu beaucoup de temps.

J'adore la comparaison de Thomas et son commentaire.

Thomas a dit…

La métaphore n'est hélas pas de moi Missmaths, je crois que Fred Cavazza l'avait employé il y a un bout de temps...

Arf, qu'il coûte parfois de rendre à César :)