"J'offre mon regard de blogueur politique axé sur des sujets que je connais de mieux en mieux : l'éducation, la culture, la vie en société et la gouvernance des affaires publiques !"
Je crois que tout est dans cette citation de Mario ASSELIN.
Pour prendre la parole, il faut avoir des choses à dire...
De mon point de vue, je dénombre trois domaines potentiels :
- Raconter sa vie, son oeuvre sur Facebook et consorts ;
- Faire état de son art et le confronter aux plus grand nombre (Ce qui fut mon choix...) ;
- Proposer une vision du monde et ses propres solutions (Ce qui semble être le choix de Mario et de bien d'autres).
Il ne s'agit pas pour moi de classer ces trois domaines par ordre d'intérêt ou d'importance, chacun y trouvant ce qui lui importe le plus en fonction de son contexte.
Mais... au vue de ma petite expérience, il semble que, si l'objectif, est de susciter la confrontation d'idées et l'échange afin d'enrichir le débat, alors, il faut prendre la parole sur des sujets où chacun peut s'exprimer même si :
- Il n'a rien à dire sur le fond (Cf. les réseaux sociaux) ;
- Il peut exprimer une opinion qui valorise les solutions qu'il aimerait voir appliquer (Discours politiques ou assimilés).
Je caricature... quoique !
Or ainsi que le souligne très justement Missmath dans son commentaire sur le blog de Sylvain BERUBE, la pérennité des discussions peut être problématique :
- déclarer son amour sur un réseau social peut à terme poser problème : l'actualité du jour peut ne pas être celle de demain...
- promettre en campagne électorale peut s'avérer hasardeux lorsqu'à l'heure du bilan, les médias ressortent les écrits...
Le WEB 2.0, aussi riche soit-il, ne respecte pas le droit à l'oubli, aussi est-il prudent de réfléchir à ce qu'on lui confie :
- Nombre d'entre nous sont prêts à accepter l'idée que les connaissances d'hier peuvent ne plus être d'actualité : le savoir évolue et tout le monde l'accepte...
- En revanche, nous ne sommes pas encore prêts à accepter l'idée que le porteur d'une idée d'hier puisse avoir évolué et porter une autre idée aujourd'hui sans le suspecter, selon qu'on est d'accord ou non avec l'idée, de trahison, de perfidie, de couardise...
De mon point de vue, tant que nous n'aurons pas atteint ce degré de sagesse, la prise de parole ne sera pas...
Pire encore, elle n'atteindra jamais le stade de l'Action...
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