Mes différentes réflexions redondantes du moment (FAQ, TRUCs, Traces d'apprentissage : cf. ma synthèse 2009) trouvent un écho dans ce billet Et si l'avenir de la formation était à l'Atomic Learning de SkolaNet.
On peut notamment y lire :
L’"atomic-learning" est un dispositif dans lequel l’apprenant est en constant apprentissage. Lors des temps présentiels il est acteur et produit des contenus qu’il pourra ensuite réutiliser à distance, il se projette à l’extérieur. Lorsqu’il est à distance il se réapproprie, individuellement ou collectivement, les contenus du présentiel. La formation ainsi organisée est constituée d’atomes de formation qui inter-agissent les uns avec les autres. De ce fait, l’apprentissage se complète au fur et à mesure des besoins et ne s’impose plus à l’apprenant dans le seul ordre du concepteur pédagogique. Celui-ci devient un guide dont le rôle est d’aider l’apprenant à cimenter l’assemblage pour que la formation achevée soit solide.
Peut-être faut il aujourd’hui abandonner l’idée selon laquelle « Il faut du temps pour apprendre » pour laisser place à « J’apprends tout le temps ». Cette approche plus positive est à mon sens plus constructive pour un développement global des compétences. Cette idée d’auto-apprentissage, au cours duquel chaque individu construit ses savoirs à tout moment, est probablement un des éléments qui marque l’évolution actuelle des formations. L’"atomic-learning" ne serait que l’expression de dispositifs de formation qui placent l’individu en situation d’apprendre et co-apprendre par de multiples moyens et en de multiples situations spatio-temporelles.J'y trouve notamment des éléments de réponse aux questions que j'évoquais dans mes réflexions sur la Gestion du temps pédagogique.
Je complète ce billet par cet extrait :
Ce que je retiens de tout cela, c’est qu’en 2009, ceux qui réussissent sont ceux qui réorganisent et utilisent le savoir. Ce sont ceux qui “sélectionnent” les connaisances pertinentes en fonction de leur but et qui les utilisent intelligemment pour arriver à leurs fins. Ce sont aussi ceux qui créent à partir du savoir… et non plus ceux qui le possèdent bêtement et simplement.
C’est précisément ce genre de constat qui me réjouit : imaginez toutes les folies que nous pourrions imaginer si nous étions des centaines, des milliers, des millions à nous réseauter pour créer à partir du savoir que nous possédons!du billet de Martin Bélanger, Le savoir n'est plus un gage de pouvoir.
Comment former nos apprenants à sélectionner et utiliser pertinemment ?
1 commentaires:
Merci pour le relais du billet. Les compléments permettent d'élargir et d'enrichir la réflexion.
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