samedi 28 février 2009

L'enseignant demande à l'apprenant d'évoluer, mais l'enseignant, lui-même, est-il prêt à évoluer ?

Je relaie ce billet de François MULLER
Chroniques parisiennes en innovation et en formation : Sommes-nous victimes du “sortilège de Bunuel” ? autour de l’expérimentation au lycée

Je partage cette volonté d'inviter, d'inciter chacun à aller de l'avant.

Il ne s'agit pas de révolutionner l'enseignement.

Enseignants et apprenants doivent co-construire afin de retrouver le plaisir d'enseigner/d'apprendre...

Cette coopération enseignants/apprenants, doit s'accompagner d'une collaboration accrue entre enseignants, mais aussi entre les enseignants et les pouvoirs publics.

Le volet collaboratif des Environnements Numériques de Travail pédagogiques constitue un puissant levier en faveur du développement de cette attitude et de son élargissement à l'ensemble des acteurs de la communauté éducative (Enseignants, Surveillants, Personnels administratifs, Apprenants, Parents, Entreprises de stage, ...)

lundi 16 février 2009

Appétit d'apprenant et appétit pour la formation - Quoi de neuf ? : Les Explorateurs du Web

Je vous invite à prendre connaissance de ce billet : Appétit d'apprenant et appétit pour la formation - Quoi de neuf ? : Les Explorateurs du Web


Pour ma part, je retiens et je souscris pleinement à l'hypothèse émise par Mario ASSELIN : "je fais l’hypothèse qu’il y a davantage de potentiel dans les occasions saisies pour apprendre aux moments «non-officiels, non-programmés, et spontanés où les gens se forment» que ce soit au travail, à l’intérieur ou à l’extérieur des établissements d’enseignement."

vendredi 13 février 2009

A propos de la confiance des apprenants en eux-même...

Cette citation d'Erik ORSENNA participant à Thalassa du 13-02-2009 :


"Quand on sait, il faut croire à ce que l'on sait !"

Tellement évident dit comme çà...

...et pourtant tellement éloigné de la réalité de mes apprenants davantage habitués à douter d'eux-même !

Sait-on jamais un jour, à l'instar de Jean GABIN ?

Comment créer les conditions d'une prise de confiance en soi ?


Evolution de mes outils et donc de mes méthodes de travail !

Je présente ci-dessous mes pratiques et mon rapport à l'information professionnelle dans mon idéal quotidien :
  • J'épluche mes flux d'information (81 au moment de la rédaction de ce billet) à l'aide de Google Reader, ainsi que mon réseau DELICIOUS ;
  • Si le titre ou les quelques lignes de résumé résonnent/raisonnent à mes oreilles, je clique... et prends connaissance du reste du contenu.
  • En fonction de mes besoins ponctuels, je consulte divers moteurs de recherche, même si Google est mon premier réflexe !
Jusqu'à présent, selon l'importance que j'accorde à l'information, chaque étape ci-dessous traduit un intérêt croissant, je décidais de :

1 - partager la référence via :
  • le partage de Google Reader ;
  • Delicious : concernant cet outil, je regarde régulièrement qui bookmark les mêmes références que moi. Je parcours alors les signets des autres membres afin d'identifier ceux qui oeuvrent dans le même domaine que moi. Je m'abonne en fonction du degré d'affinité...
  • un Email destiné à attirer l'attention, notamment, d'un groupe d'apprenants.
2 - d'approfondir le sujet par une recherche complémentaire dont je partagerais le résultat si il y a lieu.

3 - citer l'information sur mon blog.

4 - intégrer l'information dans mes cartes heuristiques et publier ces dernières sur mon site et directement au sein d'un billet sur ce blog.

J'ajoute désormais deux étapes :

5 - publier sur mon blog les mises à jour majeures de mes cartes heuristiques en explicitant le contenu associé : c'est aussi une façon pour moi d'intégrer les nouveaux éléments afin d'en tirer profit dans mon quotidien.

6 - intégrer à l'un de mes moteurs de recherche spécifiques, la page ou le site identifié :
Je conçois ce nouvel outil comme un moyen d'éduquer mes apprenants à la recherche d'informations active, en limitant les "M'sieur S'iou plait" :
  • J'opére une pré-sélection de sites pertinents, réduisant de ce fait le bruit potentiel de la liste des résultats.
  • J'alimente mes moteurs spécifiques en fonction des thématiques que j'aborde en cours.
Mes apprenants interroge donc un corpus ciblé, pertinent, qui garantit l'obtention de résultats explicites et adaptés en un minimum de temps et d'efforts ce qui les encourage et les rassure quant à leurs capacités durables à trouver l'information dont ils ont besoin, au moment où ils en ont besoin !
La sérendipité n'a pas sa place dans ce cadre précis...

Et toi, cher lecteur, quelles sont tes pratiques ?

jeudi 12 février 2009

A propos d'évaluation...

Je fais suite à mon précédent billet sur La raison d'être et l'intérêt de l'évaluation des compétences en rebondissant sur cette maxime tirée du dernier projet de Google, Power Meter :


"If you cannot measure it, you cannot improve it." — Lord Kelvin

"On ne peut améliorer ce qu’on ne peut mesurer"


mardi 10 février 2009

La Sérendipité comme modalité pédagogique ?

Je rebondis sur ce billet, "6 idées pour mettre en place votre laboratoire à sérendipité", publié par Outils Froids .


La sérendipité  — de l'anglais « serendipity » — est la caractéristique d'une démarche qui consiste à trouver quelque chose d'intéressant de façon imprévue, en cherchant autre chose, voire rien de particulier.



"On ne peut pas planifier de découvertes mais le travail qui occasionnera les découvertes. On peut organiser un laboratoire de façon à obtenir une plus grande probabilité de résultats utiles"


Quelles modalités pédagogiques choisir afin de faciliter l'expression de la curiosité intellectuelle qui accompagne la sérendipité ?


Comment concevoir des activités pédagogiques qui tirent partie de la sérendipité ?


Une première réponse me vient à l'esprit, l'Enquiry Based Learning .


J'ai le sentiment qu'il y a un gisement à exploiter...

samedi 7 février 2009

Didapages pour concevoir des livres multimédias et interactifs

Je vous invite à découvrir Didapages, "un logiciel destiné aux auteurs de cours et d'outils pédagogiques.
Il permet de créer très simplement des livres multimédias et interactifs pour l'auto-formation, l'enseignement en classe ou la formation à distance, et offre des fonctions inédites de suivi du travail d'un apprenant".


J'apprécie beaucoup la philosophie de l'outil et j'envisage de l'intégrer à mes propres outils.

En dépit des facilités offertes par cet outil, ainsi que le souligne le tutoriel de prise en main, il reste indispensable de réfléchir en amont au scenario et aux modalités pédagogiques à mettre en oeuvre.

dimanche 1 février 2009

Expliciter l'implicite...

Le hasard de mes lectures m'a conduit à prendre connaissance de ces trois références :



Bien que les sujets abordés soient distincts, j'y vois un dénominateur commun.

Comment l'apprenant et l'enseignant peuvent-ils oeuvrer ensemble dans le but d'expliciter l'implicite ?


Comment l'apprenant peut-il prendre conscience de ce qu'il sait ?
Y parvenir lui permettrait sans doute de mieux :
  • comprendre ces actes ;
  • exprimer ses besoins à l'enseignant ;
  • identifier les connaissances qui lui font défaut.
Comment l'enseignant peut-il exprimer son expertise sous une forme assimilable ?
Y parvenir lui permettrait sans doute de :
  • transmettre l'essentiel, c'est-à-dire les heuristiques nécessaires et suffisantes à l'apprenant pour qu'il apprenne de manière autonome ;
  • formuler son savoir de manière à le rendre accessible.
Qu'en pensez-vous ?