Dans un précédent billet, je soulignais que Twitter était brouillon notamment parce que certains TWEETS font partis d'une conversation dont je ne reçois qu'une partie parce que je ne suis pas abonné au fil TWITTER des autres participants.
Un exemple avec cette chaîne de Tweets, listés par ordre chronologique :
* florence meichel : Il n'y a pas plus aveugle que celui qui ne veut pas voir ! y compris chez les profs ......
* Gael PLANTIN@fmeichel Il y a longtemps que les profs n'avaient pas été critiqués... et à propos de quoi cette fois-ci ?
* florence meichel @gplantin je parlais de profs qui portent des oeilleres et qui limitent leur champs de vision...pour eviter de voir le vide autour
* Gael PLANTIN @fmeichel C'est peut-être encore le plus sûr moyen d'avancer quand on a peur du vide... ?
* florence meichel @gplantin c'est clair ! :-))))))
* DAvid Cordina Mais arretez... ! Au nom de quoi vous vous permettez de juger ? RT @gplantin: @fmeichel "profs qui portent des oeilleres ...."
* ENSCI Les Ateliers RT @w2YDAvid: Mais arretez... ! Au nom de quoi vous vous permettez de juger ? RT @gplantin: @fmeichel "profs qui portent des oeilleres ...."
dimanche 21 février 2010
Twitter : illustration des dangers d'une conversation à bâtons rompus...
Jusque là, une conversation entre deux vieux compagnon de route, dont le background permet de s'affranchir de longs palabres pour se comprendre...
Et puis, à partir de bribes extraites de leur contexte, des réactions qui dérivent, qui prennent au pied de la lettre des informations fragmentaires :
L'utilisateur occasionnel de Twitter pourrait croire que l'outil permet de discuter librement entre voisins inter-continentaux, sans plus de formalité, et pourtant, les sensibilités, les susceptibilités tellement humaines trouvent quand même leur place sur cet outil tellement inhumain...
Non décidément, Twitter n'est pas mon ami !
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6 commentaires:
Tout dépend du réseau de gens (gazouilleurs) auquel tu es abonné et de ta propre réactivité... ;-)
Je te taquine Gaël. J'avoue que quand j'ai vu ton gazouillis, je me suis dit que tu ne savais pas dans quelle galère tu t'étais embarqué!
L'histoire dans toute cette enfilade que je lis a posteriori, c'est que le background des vieux compagnons de route a aussi réveillé un autre background présent chez d'autres vieux compagnons de route et que ce background n'est peut-être pas aussi irréel qu'on pourrait le penser au point de départ. Parfois, les 140 caractères sont amplement suffisants pour révéler aussi le... caractère !
Oui, vos deux messages confortent mon analyse : Twitter ne constitue pas un moyen de communication fiable puisque, selon les abonnements souscrits (le réseau de gens) on ne perçoit qu'une partie de la réalité du background...
En même temps... le @ et le RT sont deux utilisations publiques de la communication. Le message direct dès la première réponse semblerait plus opportuns...
Peut-être aussi que nous ne devrions pas utiliser Twitter comme une salle clavardage. Récemment, j'ai recommencé à utiliser mon compte MSN et j'invite les gens avec qui je veux discuter plus sérieusement à me contacter par ce média. Et j'ai pris cette décision après qu'on m'ait posé des questions étranges à propos de certaines interventions. Un peu comme ton exemple.
Collins et ses collègues ont écrit que nous devrions "render into each media what it does best"... Twitter ne me semble pas très bon pour tenir des conversations. J'utilise donc un autre média.
Cela montre aussi qu'il faut utiliser les outils à ce pourquoi ils sont faits. Twitter n'est pas fait pour du clavardage. D'autres logiciels font cela mieux que lui. Je vois twitter plus comme un outils pour partager des infos, voire de courtes mentions sur ou je suis, ce que je fais, sur quoi je travaille ou réfléchi à un moment t. Mais surtout pas pour discuter. Et c'est la le côté difficile de twitter : savoir se contenter de lire sans polémiquer, et se dire que si conversation il doit y avoir elle doit avoir lieu ailleurs (msn, jabber, irc, email, etc...).
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